
Le G-funk, abréviation de « gangsta funk », est un sous-genre du hip-hop West Coast, caractérisé par des sonorités funk des années 1970, des synthétiseurs et des rythmes lents, souvent accompagnés de textes dépeignant la vie dans les quartiers. Il est né au début des années 1990, avec des artistes comme Dr. Dre, Snoop Dogg, et Warren G en figure de proue.
Origines et Influences:
Funk des années 70:
Le G-funk s’inspire fortement du funk de Parliament-Funkadelic (P-Funk) et d’autres artistes de cette époque, utilisant des samples ou des réenregistrements de leurs morceaux.
West Coast:
Le G-funk est un sous-genre du gangsta rap, mais avec une sonorité plus douce et mélodique, typique de la scène californienne.
Symboles et thèmes:
Le G-funk met souvent en scène des thèmes liés à la vie dans les quartiers, les voitures (lowriders), le soleil et la détente.
Artistes clés:
Dr. Dre:
Considéré comme le pionnier et l’un des principaux architectes du G-funk avec son album « The Chronic ».
Snoop Dogg:
A popularisé le G-funk avec des albums comme « Doggystyle » et des singles à succès comme « Gin and Juice ».
Warren G:
A contribué au mouvement avec son album « Regulate…G Funk Era » et le hit « Regulate ».
Nate Dogg:
Connu pour sa voix unique et ses collaborations vocales dans de nombreux morceaux de G-funk.
Caractéristiques musicales:
Rythmes lents et mélodiques:
Les rythmes sont souvent plus lents et mélodiques que ceux du gangsta rap plus traditionnel.
Utilisation de synthétiseurs:
Les sons de synthétiseurs des années 70 sont omniprésents, créant une atmosphère particulière.
Samples de funk:
Les samples de funk sont utilisés de manière créative, donnant au G-funk son identité sonore.
Flow décontracté:
Les rappeurs utilisent souvent un flow plus détendu et nonchalant.