
La gestion durable des terres et l’autonomisation des femmes : Le RFAMP s’engage
Dans la mouvance de la quinzaine de l’environnement, édition 2025,le RFAMP a organisé une conférence débat sur le thème, « la gestion Durable des Terres et l’autonomisation des Femmes », qui s’est déroulée mercredi 11 juin 2025 au CNDIF, la présidence de la conseillère technique au ministère de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable représentant son ministre .C’était en présence d’anciennes ministres de l’environnement, du représentant du directeur national des eaux et forêts, de la représentante du CNT, de l’Agence pour l’environnement et le développement durable.

Dans son intervention, la présidente du RFAMP Maiga Sina Damba dans son discours a Fait savoir à ses paires que la célébration de la 26ème édition de la Quinzaine de l’Environnement nous donne l’occasion d’échanger sur cette préoccupation sous entendue dans les thèmes dédiées aux deux journées de l’Environnement à savoir le 5 juin, Journée Mondiale de l’Environnement et le 17 juin, Journée Internationale de la Lutte contre la Désertification. De souligner qu’il Il s’agit de renforcer l’information, la sensibilisation et l’éducation autour des deux thèmes retenus pour les deux journées. Mettre fin à la pollution plastique mondiale >>> Restaurer les Terres, libérer les Opportunités >>>A ses dires pour débattre de la restauration des terres, le REFAMP a choisi de faire parler sur le cas de la gestion Durable des terres et de l’autonomisation des femmes., « La gestion durable des terres est une approche qui vise à utiliser les ressources terrestres de manière à répondre aux besoins actuels tout en préservant leur potentiel pour les générations futures; elle implique des pratiques agricoles, pastorales, forestières et de développement rural qui prennent en compte les aspects économiques, sociaux et environnementaux. » a-t- elle expliqué .Selon la présidente la gestion durable des terres joue un rôle clé dans l’adaptation aux changements climatiques, elle met l’accent sur l’entretien et l’amélioration des sols en tant que ressource productive en vue de prévenir et inverser la tendance de dégradation des sols. Sur le cas du Mali elle précise que dans notre pays le Mali et dans le sahel en général, espaces de vie particulièrement vulnérables, le constat est fait par les scientifiques que les populations sont désormais confrontées à une dégradation des terres et à la désertification, aggravées par les changements climatiques. Se prononçant sur les causes , de son avis les causes incluent la sécheresse, la diminution des précipitations, la croissance démographique, l’intensification agricole, le surpâturage, la déforestation. Ces facteurs conduisent à l’érosion des sols et à la perte de la diversité biologique Pour y remédier ,la présidente propose de prendre conscience de l’inefficacité des pratiques agricoles non durables, de l’exploitation excessive des terres, sources d’épuisement des sols. Le Refamp Mali signale ces urgences qui restent des menaces sur la sécurité alimentaire dans notre pays. Sur les solutions l’autonomisation des femmes joue un rôle crucial dans la gestion des terres dégradées. En leur donnant accès à la propriété foncière, aux ressources et à des droits égaux, elles peuvent contribuer significativement à la restauration et à la conservation des sols. à l’agriculture et la production alimentaire où les femmes sont souvent majoritaires, nous constatons que ces secteurs sont particulièrement touchés par la dégradation des terres, Pour se faire, poursuit – elle l’autonomisation du monde féminin peut améliorer la résilience des communautés rurales face au changement climatique.
Alassane Cissé