
le siège du Collectif de Défense des Militaires sise à Yirimadjo, a servi de cadre, le Mercredi 12 Février, pour une conférence de presse. Plusieurs thématiques ont été au rendez-vous, notamment : la laïcité, l’unité nationale, l’AES, entre autre. Pour la circonstance, une foule nombreuse composées de membres, militants et sympathisants ont répondu présents lors de ladite conférence.
À l’ouverture des travaux, les responsables du Collectif de Défense des Militaires CDM se sont prononcés en une dizaine de langues nationales, et ce, à tour de rôle, pour informer l’opinion publique d’une « plainte de mise en demeure » contre l’imam Dicko, et ce, à son retour au bercail.
Au delà des thématiques, l’objectif principal de cette activité s’est articulé autour d’une » mise en demeure » lors du retour annoncé de l’imam Dicko.
Selon les conférenciers, « ces derniers jours, les Maliens ont été surpris par l’annonce de la mise en place d’une commission d’accueil en vue de son retour au pays, accompagnée d’un appel à la mobilisation de ses partisans non moins organisateurs du meeting contre la laïcité », ont-ils fait savoir.
Pour sa part, Geremi Dolo, l’un des responsables du CDM invite les autorités de la transition à prendre des dispositions concrètes voire judiciaires contre l’imam Dicko lors de son retour, avant de souligné que : » le CDM et ses partenaires estiment que son retour au Mali doit être suivi d’une plainte pour haute trahison, intelligence avec l’ennemi en temps de guerre, tentative de déstabilisation et atteinte à la sûreté de l’État ».
Et de poursuivre : » l’ouverture d’une enquête sur la fameuse commission d’accueil de « l’imam politicien Dicko » afin d’identifier et d’établir la responsabilité des auteurs, co-auteurs et complices impliqués dans toute tentative de déstabilisation du pays », a-t-il martelé.
Par ailleurs, faut-il le rappeler que simultanément, cette conférence de presse a eu lieu dans toutes les régions, cercles, communes ainsi que le district de Bamako.
Hari Moussa MAIGA