L’ONUSIDA réaffirme son appui et reste à vos côtés pour atteindre l’objectif ultime, mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030. Cette information a été révélé lors de l’atelier de présentation et de plaidoyer pour le projet de surveillance pilotée par la communauté (CLM), du Réseau National des Populations Clés du Mali ( ReNAPOC-Mali ) par Dr.Bakary Konaté, représentant de l’ organisation Onusienne, c’était le 28 novembre 2024 à Hôtel de l’Amitié en présence Dr. Ali Pleah du HCNLS, Dr Joseph Dognon de la Cellule sectorielle de lutte contre le SIDA, M. Check hamalla Sidibé directeur exécutif du ReNAPOC-Mali et plusieurs personnalités des organisations de la société civile.
Dr. Konaté a souligné que nous sommes réunis pour examiner ensemble les résultats et recommandations issus de l’évaluation communautaire des services VIH au Mall, une démarche essentielle pour renforcer notre réponse collective face à cette épidémie. Selon lui, le VIH demeure un défi de santé publique et de développement. Malgré les progrès considérables réalisés au Mali et ailleurs dans le monde, il reste des obstacles importants, notamment en ce qui concerne l’accès équitable aux services, la stigmatisation, et la pérennité des financements. Ces défis ne peuvent être relevés qu’en plaçant les communautés au cœur de la riposte. Il estime que c’est précisément ce que nous faisons aujourd’hui, nous engageons une réflexion collective basée sur des données concrètes, issues de l’expérience et de la voix des communautés. Ces données permettent de mieux comprendre les forces et les faiblesses des services VIH au Mali, et elles éclairent les actions prioritaires pour rendre ces services plus accessibles, inclusifs et efficaces.
Quant au représentant de la Cellule Sectorielle de lutte contre le SIDA, il dira que le projet CLM représente une avancée importante dans notre lutte contre le VIH/SIDA, grâce à son approche novatrice axée sur les communautés. Il précise qu’en plaçant les bénéficiaires au centre du processus, il leur permet d’identifier les défis, de proposer des solutions et de contribuer directement à l’amélioration des services. Les données collectées lors des deux premières phases, grâce à l’expertise du cabinet Diadié Consulting, ont mis en lumière des progrès significatifs, mais aussi des points à renforcer. Cet atelier a pour but de présenter ces résultats clé, d’orienter nos politiques. Grâce aux recommandations et de renforcer le plaidoyer pour un engagement
Plus soutenu des parties prenantes. « Je réitère ici l’engagement de la Cellule Sectorielle à accompagner toutes les
Initiatives qui rendent notre système de santé plus inclusif, réactif et équitable ». A-t-il conclu
Issa Baradian TRAORE