Certains villages sont tout simplement vides, tel que Selèye à 6 km de Macina ville. Les terroristes ont ordonné aux habitants de quitter les lieux.
Ils veulent faire de ce village une base au bord du fleuve pour endurcir leur blocus sur Touara qui leur résiste depuis longtemps.
Chaque samedi, les habitants de Touara vont à la foire de Macina où ils font leurs courses de la semaine. C’est la seule voie qui donne la force aux villageois de continuer à lutter.
Pourtant, les forces de securité sont basées à Macina et Saye à moins de vingt km des lieux.
Notons que le village de Touara a reçu la visite successive de trois contingents militaires. Chaque contingent a fait une quinzaine de jours.
Au cours de leurs séjours, les militaires font des patrouilles et détruits des bases terroristes.
Malheureusement, dès qu’ils partent les terroristes retournent et recommencent à brûler des champs et semer la terreur. La question qui se pose est d’où viennent-ils? On sait qu’ils sont Maliens et qu’ils parlent peulhs entre eux.
Heureusement à Touara, les chasseurs ont maintenu leur résistance face aux forces du mal et ont toujours protégé le village et ses habitants du pillage.
Néanmoins, beaucoup d’autres personnes ont préféré rester réfugiés à Macina ville.
Au delà de Touara, les terroristes ont brulé des champs et des greniers à Tielan, le village de Issa Konfourou, représentant du Mali aux Nations Unis. Le hangar en paille brulé est tombé sur un enfant qui est mort calciné.
Sur l’autre rive de Macina ville des hameaux ont été attaqués, le village de Konkourou prêt de Selèye est sous menace terroriste. Djimedjiela a été attaqué. Tous ces villages ne sont pas loin de Macina.
Ce qu’il faut noter également c’est la présence des disciples de la « Dawa »; des inconnus qui font des prêches pour enseigner l’islam, une technique venu d’Afghanistan.
La situation est très grave, une mobilisation sur terre ne suffit pas, il faut des moyens aériens.
Signalons que les complices de ces terroristes sont à Macina ville. Comment s’approvisionent-ils en carburant, en vivre, en munition et en moyens de déplacements sans être vu?
C’est aux autorités de prendre des mesures nécessaires pour éradiquer les maux.
Nous l’avons signalé plusieurs fois au moment où les terroristes n’étaient pas nombreux, maintenant la situation est très compliquée.
Le « nettoyage » de la ville de Macina doit être une priorité avant d’aller dans les villages. Le mal s’y trouve.
Le mal, cherchons-le auprès des partisants du « Pacte de soumission » imposés aux villages.
Ces gens qui encouragent les villageois à signer ce pacte sont des représentants des terroristes.