Le secrétaire général du Ministère de l’Économie et des Finances, M. Abdoulaye TRAORÉ a présidé mercredi 31 juillet 2024, à son département l’ouverture des travaux de la 12ème session du comité de pilotage du Projet d’Appui à la Compétitivité de l’Économie Malienne (PACEM). C’était en présence du coordinateur du projet, M. Sory Bamba et ainsi que l’ensemble des membres du comité.
Dans son discours marquant l’ouverture des travaux, le représentant du Ministre de l’Économie et des Finances a rappelé les points inscrits à l’ordre du jour à savoir : l’appréciation les résultats des activités du PACEM au terme des six (6) premiers mois de l’exercice 2024 ainsi que ses perspectives pour les six derniers mois de la même année. Il a expliqué que l’objet de la présente rencontre est de faire le point de l’état de mise en œuvre à mi- parcours des recommandations que nous avons formulées lors de la onzième session tenue le 20 décembre 2023 en vue de s’assurer que les activités programmées s’exécutent conformément aux orientations que nous avions données et concourent réellement à l’atteinte des objectifs annuels définis. Cette session vise spécifiquement à: analyser et évaluer les résultats issus de l’exécution du PACEM pendant la période du 1 janvier au 30 juin 2024 ; partager avec vous les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des activités pendant la période sous revue en vue de formuler de pertinentes recommandations susceptibles d’apporter des solutions idoines auxdites difficultés, et donner des orientations et conseils susceptibles d’assurer des réalisation des objectifs globaux du projet ; échanger sur les questions diverses s’il y a lieu.
Il a aussi rappelé que le PACEM est financé sous forme de don par la Banque Africaine de Développement (BAD) à travers le Fonds Africain de Développement (FAD) pour un montant de dix (10) millions d’Unités de Compte (UC) soit environ 7 milliards six cent soixante-treize millions (7 673 000 000) de Francs CFA et par une contribution d’un (1) million d’UC de l’Etat malien soit environ sept cent soixante-sept millions (767 000 000) de francs FCFA. Il dira que l’objectif du PACEM est de contribuer à stimuler une croissance économique forte, Inclusive, durable et créatrice d’emplois à travers la mise en place des conditions permettant l’amélioration de la compétitivité de l’économie malienne et le développement du secteur privé à travers : le soutien à la facilitation des investissements privés; et l’appui aux PME-PMI pour l’accès aux opportunités d’exportations. Mesdames et Messieurs les Responsables des structures bénéficiaires,
21,34%. Au terme de la dernière session en décembre, le constat global qui se dégageait était la faible performance du projet. « Cette faible performance se traduisait par le niveau faible de progression du taux annuel de décaissement qui était de 19,76% en 202 contre 19,7024,34% en fin de l’année 2029 soit une progression annuelle de 1.64/point, jugé suffisamment faible. Pour tenter de corriger cette contreperformance constatée, nous avons validé ensemble une projection optimiste de décaissement de l’ordre de 39,02% à réaliser au 31 décembre 2024. Ce qui devrait permettre au Projet d’atteindre un taux de décaissement global de 60,37% en fin 2024 », a-t-il déclaré. Et d’ajouter « À mi-parcours, autrement dit au 30 juin 2024, notre objectif de décaissement au titre de l’année 2024 est sur la bonne trajectoire car à cette date, le taux de décaissement ressort à 30,49% soit une progression de 9,15% en six (6) mois d’activités. Si cette dynamique se maintenait, le Projet pourra réaliser au 31 décembre 2024, sans grande difficulté, l’objectif annuel de décaissement que nous lui avons assigné, soit un taux de 39,02% surtout en tenant en compte du niveau avancé des engagements en cours », a expliqué Abdoulaye TRAORÉ.
Il a profité de son intervention pour attirer l’attention des responsables sur le fait que la date de clôture actuelle du PACEM est 31 décembre 2024 après une prorogation de deux ans. Ce délai imparti ne permet plus au Projet de réaliser toutes les activités prévues et absorber totalement les ressources restantes. Au regard de cette situation, a-t-il signalé que le Gouvernement du Mali a jugé nécessaire de soumettre à la BAD une seconde demande de prorogation de neuf mois de la date de clôture du Projet sur laquelle le retour de la Banque est attendu. Ce nouveau délai doit nous permettre d’achever toutes les activités prévues et de clôturer harmonieusement le Projet.
Alassane Cissé