Plusieurs personnalités ont pris part à cette 27ème édition de présentation de vœux notamment le président de la maison de la presse M.Bandjougou Danté, le président de l’Appel-Mali M. Modibo Fofana et plusieurs autres personnalités.
Selon le durante 2023 qui vient de s’achever a été richo en évènements dont certains façonneront de façon durable notre futur.
Parmi ceux-ci la nouvelle constitution pour ladostion de laquelle je me suis fortement impliaue, avec le parti notamment avec l’élaboration et la dissadoption du documentintitulé « La Constitution en 10 questions et réponses ». La rencontre au cicia o3 juin 2023 qui a regroupé la classe politique et la société civile dans toutes ses composantes et de nombreux membres du gouvernement et d’autres institutions de la République ainsi que des missions à l’intérieur ont constitué des moments forts de notre engagement.
Mesdames et messieurs,
Vous le savez bien, l’Alliance des Etats du Sahel, a été portée sur les fonts baptismaux après le retrait du Mali, du Burkina Faso et de du Niger du G5-Sahel. Les trois Etats se sont engagés sur le chantier de l’Alliance des Etats du Sahel qui pourrait préfigurer d’une intégration d’Etats dont les contours et la forme restent à parfaire. Cette dynamique correspond à une disposition reprise par toutes les constitutions du Mali de 1960 à nos jours à savoir que « La République du Mali peut conclure avec tout Etat africain des accords d’association ou de communauté comprenant abandon partiel ou total de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine ».
Mesdames et messieurs,
Les missions de paix des Nations Unies ne sont pas et ne doivent pas être des missions permanentes.
Elles ne doivent rester dans un pays que le temps d’une crise et la célérité avec laquelle elle accomplit sa mission doit être le baromètre de son efficacité.
La mission déployée au Mali, la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) non seulement avat un problème mais était aussi un problème.
Elle avait un problème parce que son mandat ne correspondait nullement aux besoins du Mali, dont le Gouvernement, 10 longues années durant, a demande sans jamais être entendu, un mandat robuste SOus chapitre VIl de la Charte des Nations Unies. Rien n’y fit. L’inefficacité, au bout, était forcément garantie.
A t-il ajouté «Nous sommes en transition et comme son nom le suggère un moment relativement court entre ce qui fat et ce qui est en gestation. Cette transition est celle du peuple malien et par conséquent elle n’appartient à personne mais au contraire à tous. Elle n’est pas une « res nullius » mais une « res communis ».
En conséquence, trois postures doivent s’imposer à nous tous :
• Contribuer de toutes nos forces, par des actes concrets et non par la seule parole à la réussite de la Transition :
.Travailler ardemment à sa bonne fin par des élections démocratiques, transparentes et
régulières dont les résultats seront acceptés par tous;
• S’impliquer pour la consolidation et la pérennisation des acquis de la Transition.
Une telle démarche n’est possible que dans le cadre d’un vaste Rassemblement qui devrait nous amener à dépasser nos clivages et antagonismes et à mettre le Mali au-dessus de tout. L’attachement à un parti politique, le soutien ou non au pouvoir, l’appartenance à une organisation de la société civile, à une idéologie, le parcours politique les ambitions personnelles doivent tous trouver un seul et même creuset: l’impérieux devoir de faire renaitre le Maliba, le Mali que nos aïeux nous ont légué»
Il nous faudrait alors gommer, les conflits entre villes et campagnes, les conflits liés au genre, au niveau d’instruction, ceux entre secteur public et privé, entre maliens de l’intérieur et ceux de la diaspora, entre civils et porteurs d’uniformes, religieux et laïcs, les conflits de générations en préparant la jeunesse à prendre ses responsabilités
Des initiatives concrètes et fédératrices, tirant tous les enseignements de la gouvernance rejetée par les Maliens, seront très prochainement annoncées».
Nematou Sangaré