Berceau des grands empires et royaumes d’Afrique de l’Ouest, le Mali riche de son passé glorieux, est en phase de rupture avec les valeurs ancestrales.
La société malienne va mal. Très mal. Elle est en train de s’effondrer lentement, sous le poids de son propre déni, de son indifférence et de son laxisme. Pendant longtemps, nous avons refusé de regarder la vérité en face. Aujourd’hui, elle nous explose au visage.
La démographie ne cesse de croître, mais sans que cela ne s’accompagne de responsabilité parentale ni de politique sociale adaptée. Trop d’enfants naissent dans des foyers où l’on n’a ni les moyens matériels, ni l’encadrement moral pour les élever dignement. Trop d’enfants sont livrés à eux-mêmes, abandonnés aux rues, à la drogue, à la violence, à la prostitution. Ce n’est plus un constat : c’est une urgence nationale.
Les familles, cellules de base de notre société, semblent avoir démissionné. Et pendant ce temps, nous regardons ailleurs, comme si ce naufrage ne nous concernait pas.
La prostitution à Bamako : Les servantes, devenues reines de nuits
Le signal est pourtant clair : quand des artistes qui font les louanges de la drogue, des braquages et de la décadence remplissent des stades de fans cela doit nous réveiller. Quand certaines de nos jeunes filles revendiquent fièrement le « PA » (petit ami entreteneur) comme un mode de vie, cela signifie que nous avons perdu le nord. Les repères traditionnels, spirituels et communautaires qui nous ont autrefois guidés sont en train de disparaître. Et que faisons-nous ? Rien, ou presque. Pire encore : nous accusons les autres, nous nous plaignons, nous fuyons la vérité.
Et pourtant, les signes sont là :
Explosion de la violence dans nos villes, alimentée par les drogues.
Alliance silencieuse entre les exclus du système et les extrémistes violents.
Propagation des maladies, boostée par une prostitution de plus en plus masquée mais omniprésente.
Le Mali se meurt. Et il se meurt à petit feu. Si nous ne faisons rien, demain il sera trop tard.
Républie par ORBITE-INFO
Auteur : Anonyme
Source: KÉNÉDOUGOU FORUM
