
Mali: la 24 ème session de l’Assemblée générale de l’Ordre des Ingénieurs-Conseils du Mali (OICM)
Les travaux de la 24ème session de l’Assemblée générale de l’Ordre des Ingénieurs-Conseils du Mali (OICM) ont démarré le samedi 17 mai 2025.
La cérémonie d’ouverture était co-présidée par Madame le Ministres des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko et son collègue de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines et de l’Aménagement territoire et de la population, M. Imirane Abdoulaye Touré et en présence du président de l’OICM, M. Mamadou Tidiani Touré. Cette session annuelle, qui regroupe la grande famille des ingénieurs du Mali, permettra de passer au peigne le rapport d’activités et le budget y afférent au titre de l’année écoulée et ceux de l’année 2025. La présente session va aussi élire un nouveau bureau de l’OICM à l’issue des travaux.
À l’ouverture de travaux, Mme le ministre a rappelé que l’année 2025 est un tournant important pour l’Ordre. Elle marque solennellement sa profonde satisfaction pour la réalisation, à 95 % pour la première phase, des travaux de construction de leur futur siège. Ce projet qu’ils ont tous porté avec espoir et détermination devient enfin une réalité. Elle saisis l’opportunité pour féliciter le bureau sortant pour sa vision, sa rigueur et sa persévérance dans la concrétisation de ces travaux, sans occulter le mérite de vos prédécesseurs pour l’acquisition de la parcelle dans la zone ACI 2000. Plus qu’un bâtiment, ce siège sera le reflet de votre identité collective, un espace de référence, de compétence et de rayonnement pour tous les ingénieurs du Mali. Elle note avec satisfaction le bilan dressé par le bureau sortant, dont le mandat a enregistré des avancées significatives, notamment la réorganisation de l’entité, l’élaboration des projets de textes de la profession, ainsi que la formalisation du barème des activités d’ingénierie, qui sont autant de jalons importants pour asseoir une profession crédible, respectée et au service de l’intérêt général. Elle note également avec enthousiasme l’engagement de l’Ordre dans la formation continue, la promotion de l’éthique professionnelle, ainsi que son ouverture à l’international, notamment à la coopération sous régionale dans l’espace AES, avec le Burkina Faso et le Niger. La prestation de serment des nouveaux membres de l’Ordre devant la Cour d’Appel, ainsi que la mobilisation autour des enjeux du changement climatique et de la qualité des infrastructures montrent bien que l’Ordre vit pleinement son statut d’organisme public et assume efficacement sa mission de service public, a-t-elle expliqué
Selon le président du l’OICM, M. Mamadou Tidiani Touré, à l’heure du bilan, ils mesurent l’ampleur des défis qu’ils ont dû relever. Mais, il faut dire dès le départ, ce mandat s’est inscrit dans une dynamique résolument tournée vers l’action, la réforme et la structuration durable de notre organisation. Un mandat mené avec conviction, dans un contexte parfois incertain, mais toujours avec la volonté de renforcer la place de l’ingénieur-conseil comme acteur central de l’aménagement et de la modernisation du territoire. Parmi les réalisations majeures, il permet de rappeler que la première phase de construction du siège de l’Ordre est achevée à 95%. Ce chantier, attendu de longue date, marque une étape historique dans la vie de notre Ordre et son ancrage dans le paysage professionnel national. Ce futur cadre contribuera à offrir de meilleures conditions de travail, de formation, et de rayonnement à notre organisation. Sur le plan réglementaire, ils ont conduit les travaux de relecture des textes régissant la profession d’Ingénieur-Conseil (loi, décrets d’application, règlement intérieur). Ces textes, désormais finalisés en interne, ont été transmis à notre ministère de tutelle pour la suite de la procédure dans le circuit administratif. Cette révision était indispensable pour adapter notre cadre légal aux mutations du secteur et aux exigences actuelles de notre profession, a-t-il déclaré
Dans le même ordre idée, rappellera qu’ils ont élaboré un projet de barème des activités d’ingénierie, en complément de celui déjà élaboré par le ministère en charge de l’Urbanisme. Ce document, fruit d’un large processus participatif, a fait l’objet d’un atelier d’échanges en interne. Il sera largement diffusé au niveau de nos membres et sera soumis pour son adoption en assemblée générale. A terme, il encadrera désormais nos prestations intellectuelles dans une logique de transparence, d’équité et de qualité, constituant ainsi un socle de valorisation des activités d’ingénierie. Ils ont également mis l’accent sur la redynamisation de leur représentativité au sein des instances nationales et des structures partenaires. Des efforts soutenus nous ont permis d’être entendu et consulté dans les établissements et structures de l’État. Leur représentativité a également été renforcée au niveau régional par la désignation formelle des représentants régionaux, marquant une avancée significative dans notre volonté de territorialiser l’action de l’Ordre et d’accompagnement de proximité de nos membres. Sur le plan professionnel, la prestation de serment de 19 nouveaux membres, devant la Cour d’Appel de Bamako le 31 octobre 2024, a constitué un moment fort pour l’OICM. Cet acte solennel rappelle l’importance de l’éthique, du respect des règles, et de l’engagement envers la société, valeurs cardinales de notre profession. Toujours dans une dynamique d’amélioration continue, nous avons mené une enquête auprès des membres pour identifier leurs besoins en formation. Ce diagnostic a permis de jeter les bases d’un futur plan de renforcement des capacités, structuré, pertinent et adapté aux évolutions du métier et aux avancées technologiques. Sur le plan international, l’Ordre prend part depuis janvier 2025, aux côtés de certains acteurs maliens de la construction, à un espace d’échanges pour l’établissement d’une stratégie de collaboration entre les corporations du secteur de la construction au sein de l’espace AES. Ce cadre vise à créer des synergies et à renforcer la coopération stratégique avec nos confrères du Burkina Faso et du Niger, a-t-il conclu
Saouti Cissé