Le mil reste la céréale la plus cultivée au Sahel à cause des conditions de production qui y sont très difficiles, donc à très haut risque.
Les aléas climatiques à l’extrême nord réduisent la zone cultivable à seulement 12 % du territoire national. Les sols sont généralement pauvres et très sensibles à l’érosion.
Le mil tolère la sécheresse, la faible fertilité des sols et le faible pH du sol ; et il peut répondre très bien quand les conditions deviennent favorables
Le mil est une culture à température chaude cultivée annuellement comme une culture pluviale dans les régions tropicales arides et semi-arides d’Afrique.
Le mil, qui reste la céréale la plus cultivée au Nord au pays, tolère la sécheresse, la faible fertilité et le faible pH des sols.
Sa culture est pratiquée chaque année sur plus de 5 millions d’hectares, avec un rendement moyen de 400 kg/ha et une production de grain qui avoisine 2 millions de tonnes.
Cependant il ya deux types de mil : les mils hâtifs (75-100 jours) peu photosensibles et les mils tardifs (120-140 jours) photosensibles.
Le mil est l’aliment de base des populations du sahel et il est consommé sous diverses formes de produits finis allant de la simple farine à des produits roulés tels que le couscous.
La consommation moyenne du mil qui varie de 240 à 280 kg/habitant/an, est la plus élevée de la sous-région.
Le mil jouit d’une qualité nutritive supérieure aux autres céréales ; il est riche en vitamine A, Fe et en protéine de qualité (pourcentages en lysine et en triptophane élevés).
Une bonne partie de ces tiges qui sont aussi appréciées par le gros bétail qui est vendue dans les centres urbains.
Cette céréale contribue aussi à la sécurité alimentaire et à la bio-fortification (vieux, enfants et femmes allaitantes).
C’est à dire que cette culture est consommé par des populations et est très demandée, ce qui constitue une opportunité d’affaire pour nos jeunes entrepreneurs.