Le changement climatique poursuit ses ravages sur les éléments naturels. Au Kenya, les agriculteurs souffrent de la sécheresse et de l’absence de précipitations qui détériorent leurs récoltes.
Le changement climatique poursuit ses ravages sur les éléments naturels. Au Kenya, les agriculteurs souffrent du climat chaud et sec qui atteint leur récolte.
Les terres agricoles du pays s’assèchent et deviennent stériles en raison de manque de précipitations.
La sécheresse leur a fait perdre des collectes sur lesquelles ils comptaient depuis des générations.
Ces champs, qui fournissaient autrefois une récolte régulière n’ont dorénavant plus rien à offrir.
« Depuis que je suis jeune, mon père avait l’habitude d’obtenir une récolte abondante dans cette ferme, mais maintenant, il semble y avoir un changement de climat et les pluies ne sont plus fiables. Je ne récolte rien, pas même un seul sac de maïs. Maintenant je me pose des questions, parce que nous avons toujours du mal à cultiver, le temps change continuellement, nous dépendons entièrement des pluies, et d’après ce que je vois, ces pluies ne seront plus fiables, maintenant je ne sais pas ce que nous allons faire. » a expliqué Safari Mbuvi, agriculteur.
Le Kenya est frappé depuis quatre ans par une sécheresse.
L’année dernière, les précipitations normalement attendues en octobre ou novembre ne sont pas arrivées avant décembre.
Une fois arrivées, elles étaient inférieures à la moyenne et n’ont duré qu’une semaine.
« Pendant notre jeunesse, nous avions l’habitude de récolter le mil, le sorgho, les citrouilles et le maïs, il pleuvait. Mais maintenant il n’y a plus de pluies, ce qui reste c’est la faim, et chaque fois que nous attendons les pluies, elles ne viennent pas. C’est tout ce que j’ai récolté de tout l’acre avec mes petits-enfants. Et c’est ce que vous allez cuisiner, mettre du sel et partager. Et maintenant, c’est tout ce qu’il y a dans un acre entier. » s’est confiéEsther Mulu, agricultrice.
Certains agriculteurs ont renoncé à toute forme de culture. Cela ne vaut pas la peine de se ruiner pour les voir échouer.
Joe Mbalu, qui dirige la région orientale de la Croix-Rouge kényane, estime que les communautés doivent repenser leur mode d’exploitation agricole :
« Il y a beaucoup d’engagements qui ont été pris, depuis le protocole de Kyoto, sur toutes ces questions autour de la réduction des risques de catastrophes, que nous supplions maintenant de regarder ce qui se passe sur le terrain avant de perdre plus de vies et de continuer à menacer les moyens de subsistance des gens. » a-t-il déclaré_. _
Les experts en changement climatique et les organisations d’aide humanitaire préviennent que le Kenya pourrait sombrer dans la pire situation de sécheresse jamais connue.
Selon le réseau (Réseau du système d’alerte précoce contre la famine FEWS (Famine Early Warning System Network), plus de 4 millions de personnes auront besoin d’une aide alimentaire humanitaire soutenue au Kenya pendant toute l’année 2022.
Il affirme qu’une moyenne de 200 000 à 300 000 ménages ont actuellement besoin d’aide.