Dubaï Expo d’Afrique :
Plusieurs personnalités distinguées
Le commissaire général de Dubaï Expo d’Afrique à cœur ouvert, dans le cadre de la remise de trophée aux différentes personnalités, leaders entrepreneurs et patriotes, diplomates etc…le commissaire général de Dubaï Expo d’Afrique, Yacouba Samaké, dit Okas a accordé une interview à votre journal préféré pour expliquer le bien fondé de cette distinction honorifique. l’objectif selon lui, est de récompenser les leaders, entrepreneurs et patriotes qui œuvrent inlassablement pour la construction Nationale à travers le monde. Allez à la découverte de l’activité.
Bonsoir, monsieur. Présentez-vous.
Moi, je suis Yacouba Samaké, je suis le commissaire général du Dubaï Expo d’Afrique.
Qu’est-ce qu’est le Dubaï Expo d’Afrique ? Le Dubaï Expo d’Afrique est une activité panafricaine que nous avons mis en place d’abord pour promouvoir l’artisanat africain à l’extérieur. C’est après que ça s’est élargi et maintenant ça comprend beaucoup d’activités.
En plus de la foire d’exposition africaine à Dubaï, nous avons le B2B, nous avons les conférences, nous avons le tourisme. Nous avons surtout le Palem, le prix africain de leadership et de l’émergence. Ça consiste à donner des trophées aux leaders africains.
C’est-à-dire les patriotes, les leaders, les grands entrepreneurs. C’est eux qui méritent ces trophées. Nous avons une commission panafricaine de sélection qui est en place, qui s’occupe de ça.
Chaque pays envoie sa liste, nous faisons l’enquête pour voir si la personne mérite les trophées. On invite, il vient à Dubaï prendre son trophée. Aujourd’hui, nous sommes à Bamako pour l’étape de Bamako.
Parce que vous savez, il y a certaines autorités, vu l’état dans lequel nous nous trouvons, ne peuvent pas voyager et sont obligées de venir leur remettre leurs trophées au pays. Cette année, nous avons le général Gamou, nous avons le maître Moustapha Cissé, beaucoup d’entrepreneurs et aussi des hommes de culture qui ont reçu leur Palem. Est-ce que l’événement est vraiment connu en Afrique, dans le monde et au Mali en particulier ? Nous sommes à la deuxième édition.
La troisième édition est prévue pour le mois de juillet 2026. L’événement est bien connu. Cette année, c’était le Mali et le Sénégal qui étaient les invités d’honneur.
La première édition, c’était la Guinée qui était invitée d’honneur. Pour la troisième édition, c’est la RDC et la Côte d’Ivoire qui sont invitées d’honneur. Nous avons pour le moment, à cette date, 20 pays qui sont signalés.
Nous avons des représentants dans 20 pays d’abord. D’ici l’événement, nous allons peut-être jusqu’à 30 ou 40 pays, on ne sait jamais. Nous souhaitons vraiment que le Dubaï Expo d’Afrique soit un grand événement panafricain à l’extérieur de l’Afrique.
Le nom Dubaï Expo d’Afrique, on l’entend dedans Dubaï. Quel est le rapport du Dubaï Expo ? Dubaï, c’est Dubaï qui soutient l’événement. Dans le cadre de promouvoir nos entrepreneurs à travers le B2B, de les mettre en contact avec les Emirates.
Nous avons voulu transporter tous ces entrepreneurs à Dubaï afin qu’ils fassent connaissance, afin qu’ils travaillent ensemble. C’est-à-dire une collaboration avec les Emirats arabes et liés dans Dubaï aussi. Oui, c’est ça.
Dubaï fait partie des 7 Emirats. Maintenant, pour cette édition qui vient, nous sommes en contact avec la chambre de commerce qui va beaucoup nous accompagner. Parce que le B2B, les conférences, ça les intéresse beaucoup pour rencontrer les hommes d’affaires, les opérateurs économiques africains.
Pour vous, Emmanuel, en particulier, vous retenez quelque chose de certain à ce niveau comme Mandiou Simpara ou Houma de thé Achoura ?
Oui, Houma, il est notre partenaire. D’abord, la première édition avant qu’il devienne partenaire même, il a reçu le prix de la meilleure marque de qualité en Afrique de l’Ouest. Il a reçu ça.
Mais cette année, nous l’avons approché. Donc, c’est lui qui nous a accompagnés pour la deuxième édition. Sinon, on n’a pas d’autres sponsors.
Il y a l’autre là aussi, Adama ADC de Saint qui est notre partenaire aussi. Donc, à part ces deux-là, on n’a pas de sponsor et c’est le côté qui nous fatigue même. Le fait qu’on n’a pas de partenaire, le trophée, ça ne se vend pas.
Maintenant, on leur donne le trophée et chacun vient prendre son trophée à ses frais. Mais il nous faut des sponsors aussi, des partenaires pour pouvoir bien travailler. Dans ce sens, qu’est-ce que vous avez à lancer comme appel aux sponsors en général, et notamment à Houma qui est un des partenaires que vous appréciez, notamment pour la qualité du produit qu’il a sur le marché comme opérateur économique ? D’abord, je veux lui dire vraiment merci de nous avoir accompagné et qu’il continue comme ça.
Parce que je vois qu’à partir du thé, on a toutes sortes de produits Ashura. Nous avons les boissons, nous avons les thés, nous avons autre chose, même ce powerbank que je tiens, c’est Ashura. Donc vraiment, il est très bien de notre côté.
Je demande à Houma vraiment de me soutenir. Moi, quand j’étais en Côte d’Ivoire, j’ai fait la première édition. Ici, on a traité l’événement d’arnaque.
Donc j’ai dit à Houma, qu’est-ce qu’il y a de l’arnaque ? C’est juste un fils du Mali qui veut vraiment promouvoir son pays à l’extérieur. Même le nombre de trophées que je donne au Mali, je ne donne pas dans les autres pays. Dans les autres pays, c’est 10, 15, 6, c’est trop.
Mais au Mali, je peux donner jusqu’à 30 trophées parce que je sais qu’il y a des gens au Mali qui méritent vraiment ce prix. Il y a beaucoup, il y a des travailleurs, il y a des entreprises qui méritent ce trophée. Ce n’est pas pour de l’argent, mais on donne le trophée pour eux.
Ils méritent, pour saluer leur travail. Connaissez-vous Houma personnellement en tant qu’opérateur économique au Mali ? Parce qu’il est très, très… Non, je le connais en tant qu’opérateur économique, mais pas personnellement. Je le connais en tant que quelqu’un qui est là, qui est courageux, qui emploie beaucoup de personnes, et qui fait la fierté de notre pays.
À l’Est, même à Dubaï, c’est le THRA. Partout, c’est le THRA. Même en France, c’est le THRA.
Nous préparons aussi des activités dans le mois de septembre, et nous l’approchons aussi pour ça, pour qu’on puisse travailler ensemble. Il a été distingué par vous ? Oui, il a été distingué à la première édition, il a eu la meilleure qualité. Dubaï 2023.
Il s’est fait à Dubaï en 2023 ? En 2023, il a réussi ça. Et depuis, il est partenaire ? Il est partenaire, oui. Il est partenaire, à part la deuxième édition, il a commencé à nous soutenir.
Et voulez-vous vous présenter une dernière fois ? Je suis Yacouba Samake, d’autres m’appellent Ocas. Merci monsieur.
Hamane Sidy
