
Changement climatique – Sélection végétale – Agroécologie : une amélioration notable attendue d’ici 2100

Plus de 65 % des sols en Afrique subsaharienne sont appauvris sur le plan biologique. Des décennies de recours exclusif aux engrais minéraux, encouragé par des programmes nationaux de subventions, n’ont ni freiné la dégradation des sols ni permis une augmentation durable de la productivité agricole. Aujourd’hui, la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique amorce un tournant politique majeur en s’éloignant des subventions aux intrants pour privilégier la santé des sols et la résilience socio-écologique.
Une nouvelle étude présente des projections climatiques et environnementales jusqu’à la fin du siècle, selon différents scénarios politiques. Le point de référence retenu est celui des limites planétaires, qui définissent l’espace sûr dans lequel l’humanité peut évoluer. Selon cette étude, des mesures ambitieuses pourraient permettre, d’ici 2050, de revenir au moins au niveau de 2015, avec une amélioration notable attendue d’ici 2100.
Itra Nabi