La rencontre nationale qui a débuté le lundi se poursuit au Centre international des conférences de Bamako de Bamako (CICB). Hier mardi, des échanges qui ont été fait par des participants sur les différentes thématiques ont été fructueux selon rapporteurs des commissions.
Selon le rapporteur de l’atelier de discussion N°2, Harouna Niang, non moins membre de la commission nationale d’organisation des ANR, les choses se passent bien comme pour dire qu’il y a vraiment un engouement dans les échanges.
A ses dires, tout le monde veut parler et qu’hier dans la matinée plus de 120 intervenants notamment les maliens de l’extérieur, les régionaux ont pris la parole. » Ceci a permis d’écouter toutes les composantes du Mali. Mais, le problème est qu’il y a beaucoup d’idées et de contributions qui risquent de poser problèmes, car, tout ce qui a été dit demande beaucoup d’argent pour leur mise en œuvre »
Avant de preciser que le Mali n’aura pas les moyens de financer tout cela.
Il y a souvent des incohérences dans des propositions, indique-t-il, certains participants demandent de natiobaliser toutes les entreprises, au même moment d’autres proposent de soutenir tout les secteurs privés alors que cela parait être impossible.
Selon lui, la meilleure manière est de verser toutes ces entreprises et secteurs privés dans les structures existantes en matière de planification et d’étude de prospection pour prendre le relai et mettre les chiffres derrière. » Au cours de premier jour, j’ai constaté que les gens veulent vraiment booster la croissance économique pour que le changement soit senti au niveau de chaque Malien en terme d’augmentation de revenu, chose qui m’a braiment marqué. C’est des objectifs nobles, donc il faut qu’on les retienne » a souligné l’orateur.
Quant à la rapporteuse de l’atelier de discussion n°3 chargeant des thématiques 5,7,12, Dr Togo Marie Madeleine, elle aussi membre du Panel, dira d’avoir constater un engouement important dans sa salle d’échanges. Hier, mardi, poursuit-elle, nous étions à 250 personnes et aujourd’hui nous sommes à environ 300 personnes (moment de la pause).
Selon elle, s’il n’y avait pas des Assises qu’il fallait les inventer comme dire que les Maliens en avaient besoin pour se parler malgré qu’il y a eu beaucoup de rencontres dans le passé.
A ses dires, la particularité de ces assises est d’avoir donné la parole au niveau village, commune, cercle et région et que pour le Mali nouveau, il faut que chacun accepte de changer.
« Il est bon que les Maliens se parlent. Il y a eu beaucoup de sang et de larmes. Et il serait bon que les Maliens se pardonnent. Tomber c’est normal, mais ne pas se relever c’est diabolique. Des propositions concrètes ont été faites. Que ces propositions soient mises en œuvre par les autorités pour donner du sens à ces rencontres.» a indiqué Dr Madeleine.
Pour le vice-président de l’atelier de discussion n⁰ 3, Mossadeck Bally, le débat est très intéressant, fructueux et de très bonnes suggestions pour dire qu’on sent vraiment l’engouement.
Au cours des échanges, ajoute-t-il, on constate que les participants connaissant les problèmes qui minent notre pays, ont diagnostiqué tous ces maux.
Lamine BAGAYOGO