Le 28 février 2024, le campus universitaire de Badalabougou était sous tension. Pour cause, il y a eu des affrontements armés entre les étudiants. Lesquels procédaient au renouvellement des instances du bureau de coordination de leur faîtière dénommée, Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM).
Ainsi, à cause d’une incompréhensions entre clans, ce renouvellement des instances s’est transformé en oppositions violentes entre étudiants, jusqu’à l’utilisation d’armes blanches. Bilan de cet affrontement : un étudiant mort et beaucoup de blessés.
Suite à ce drame le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a fait un communiqué dans lequel, il dit avoir : « le profond regret d’informer l’opinion nationale des affrontements violents avec des armes létales qui se sont produits le 28 février 2024 dans le campus de Badalabougou »
Le communiqué qualifie « ces agissements d’une extrême gravité et condamnables à tout point de vue, entre des clans rivaux estudiantins, survenus dans la perspective de renouvellement des instances du bureau de coordination de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) et qui se se sont soldés par la mort d’un étudiant et plusieurs blessés graves ».
De ce fait, le monde universitaire désapprouve avec véhémence ces genres de pratiques qui affectent dangereusement l’espace universitaire et compromettent la sécurité de tous les acteurs qui y évoluent.
Tout en présentant les condoléances les plus attristées à la famille du défunt ainsi qu’à ses proches et en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés, le chef du département de tutelle a garanti que « tels actes sanglants ne resteront pas impunis et le département de l’enseignement supérieur ne ménagera aucun effort pour la pacification de l’espace universitaire ».
Pour sa part le ministre de l’Education nationale, dans un communiqué a fermement réagi. « Afin de préserver le personnel d’encadrement et les apprenants d’un tel climat préjudiciable, le ministre de l’Education nationale, suspend jusqu’à nouvel ordre, les activités de l’AEEM des Etablissements de l’Enseignement secondaire » souligne le texte.
Suite à ces actes de violence et autres comportements répréhensibles perpétrés sur le campus universitaire de Badalabougou courant l’année 2023, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a définitivement exclu de l’Université des Sciences sociales et de Gestion de Bamako (USSGB), un certain nombre d’étudiants qui seraient à la base de ces violences.
Diakalia M Dembélé