»Après 40 ans d’existence, je pense que le bureau doit disposer de locaux à la hauteur de ses ambitions afin de remplir dignement les missions qui lui sont confiées »
Dans le cadre de l’examen et de l’adoption du projet de cadre organique et du manuel de procédures de gestion administrative, comptable et opérationnelle du Bureau Malien du Droit d’Auteur (BUMDA), ainsi que du projet de règlement intérieur, l’ensemble des administrateurs du BUMDA s’est réuni sous la présidence du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, M. Andogoli Guindo. Cette 3ᵉ session extraordinaire s’est tenue ce jeudi 17 octobre 2024, en présence de la directrice générale du BUMDA, Mme Diallo Aïda Koné.
Dans son discours d’ouverture, le ministre a souligné que, après plusieurs années de gestion collective des droits d’auteur et dans un souci de bonne gouvernance, le BUMDA a jugé nécessaire d’apporter plus de transparence dans sa gestion.
« Face à l’avènement du numérique, les modes de reproduction, de communication, de distribution et d’utilisation des œuvres littéraires et artistiques ont considérablement évolué. Le Bureau, dans sa quête perpétuelle d’innovation, propose pour examen et validation deux projets de textes : le projet relatif au cadre organique et au manuel de procédures de gestion administrative, financière, comptable et opérationnelle du BUMDA, ainsi que le projet de règlement intérieur », a précisé le ministre de l’Artisanat.
Il a ajouté que l’objectif de cette session est de doter le BUMDA de documents référentiels qui contribueront à l’épanouissement des auteurs d’œuvres littéraires et artistiques, ainsi que de leurs ayants droit, tout en améliorant les performances des cadres et agents du bureau.
S’agissant du manuel présenté, le ministre a souligné qu’il est conçu pour renforcer les acquis du BUMDA sur le plan opérationnel et améliorer les procédures de gestion budgétaire, financière et comptable.
Pour sa part, Mme Aïda Koné, directrice générale du BUMDA, a insisté sur l’importance de ces outils pour garantir une gestion saine au sein de la structure. Elle a également évoqué les difficultés auxquelles le bureau est confronté, telles que le recouvrement des arriérés de droits d’auteur et le non-paiement des redevances, qui constituent une réalité aujourd’hui. « Après 40 ans d’exercice, je crois que le bureau doit disposer de locaux dignes de ce nom pour pouvoir exercer ses missions pleinement », a-t-elle déclaré.
Enfin, elle a exhorté tous les utilisateurs d’œuvres littéraires et artistiques à s’acquitter des redevances des droits d’auteur, soulignant que ces redevances jouent un rôle crucial dans le développement du pays.
Brehima Diallo