Hausse du prix de la viande et de celui du gaz butane dans des marchés de la capitale et à l’intérieur du pays. Par endroits le kilo de la viande est cédé entre 3000 et 4000 Fcfa. Pendant que la bouteille de 6 kilogrammes du gaz est vendue à plus de 6000 Fcfa. Les consommateurs demandent aux autorités d’intervenir face à cette flambée.
La hausse de la viande s’y ajoute
Autre hausse aussi, c’est le prix de la viande. Des bouchers affirment que ce dernier est lié à celui de l’animal. L’inflation du premier dépend de celle du second, explique Kantara Traoré, membre du syndicat des bouchers de Dibidani à Bamako.
« Ici à Dibidani, la viande coûte 3000F mais certains vendent entre 3200 et 3300 Fcfa. Je ne peux pas dire que c’est cher. Parce que les viandes ne sont pas les mêmes. On achète certains bœufs à 500 mille, 600 mille ou 475 mille. C’est différent des bœufs qu’on achète à 225 mille ou 350 mille », argue-t-il.
L’association des consommateurs impute cette instabilité des prix au système de libéralisation du marché adopté par les autorités en 1991. Ses responsables affirment “en cas de hausse excessive, c’est l’Etat qui doit intervenir pour réguler le marché”.
“Malheureusement tel n’est toujours pas le cas”, regrette Abdoul Wahab Diakité, vice-président de l’Association des consommateurs du Mali. « En ce qui concerne la viande, il y a beaucoup de facteurs. Le Mali est un pays agro-sylvo-pastoral, mais malheureusement aujourd’hui quand on essaie de voir c’est que le bétail malien est ailleurs dans les pays voisins », ajoute-t-il.
L’ASCOMA invite les autorités à prendre des mesures qui s’imposent pour pallier cette inflation récurrente sur le marché.
Studio Tamani