La ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Coulibaly Mariam Maïga, a procédé le lundi 04 mars 2024, le lancement officiel de la célébration de la journée internationale de la paix femme, édition 2024 sous le thème : « le défi de la représentativité des femmes dans la vie publique ». C’était au cours d’une conférence de presse qu’elle a bien voulu animer afin d’informer l’opinion publique nationale sur les activités qui seront menées au cours de la journée. Cette conférence était aussi couplée avec la cérémonie de remise de 06 machines à coudre à des jeunes couturières pour leur autonomisation.
Dans son intervention devant les hommes de médias, Mme Coulibaly Mariam Maïga, ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, a rappelé que la journée internationale des droits des femmes est l’occasion de mettre en avant les combats menés en faveur des femmes, les avancées obtenues et les actions qui restent à réaliser pour atteindre cet objectif d’égalité. « Officialisée par les Nations Unies en 1977, cette journée trouve son origine dans les luttes des ouvrières et des suffragettes du début du XXᵉ siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote », a-t-elle ajouté. Avant de signaler qu’il s’agit d’un combat de tous les instants, une démarche à mener en continu, dans les sphères privée et publique, et ce dès le plus jeune âge. Coulibaly Mariam Maïga a invité ses sœurs à s’organiser pour que les activités retenues soient vécues dans de très bonnes conditions. Selon elle, le 08 mars n’est pas seulement une affaire de pagne et de défilé, mais plutôt un moment de pouvoir penser sur l’apport de la femme par rapport à la construction du Mali. A l’en croire, le 08 mars 2024 sera fêtée dans toutes les régions du pays. Pour le district de Bamako, à l’en croire, les activités se tiendront au palais de la culture Amadou Hampâté Ba. Le thème retenu au niveau international : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », selon elle, met en lumière l’importance de l’égalité des genres, de l’autonomisation des femmes et des filles, et de leur droit à une vie plus saine. Le thème national retenu est : « le défi de la représentativité des femmes à la vie publique ». La ministre définit les festivités de cette année comme un cadre de réflexion, d’échange d’expériences et de brassage entre les femmes de toutes les couches sociales. Ainsi, plusieurs activités sont prévues durant le mois de mars en faveur de l’autonomisation de la femme malienne. La cheffe de cabinet du ministère a remis, au nom du département, six machines à coudre à six filles du centre de couture sœur Margueritte de Badalabougou. La porte-parole des récipiendaires a remercié la première responsable du département pour le geste et a fait savoir que les machines leur permettront d’assurer leur autonomisation.
Alassane Cissé