Ce lundi 04 juillet à l’hôtel Massaleh s’est tenue la cérémonie d’ouverture de la Formation des guides de tourisme sur l’histoire des sites et monuments du District de Bamako. C’était sous la présidence du ministre de tutelle Andogoly Guindo qui avait à ses côtés le Secrétaire Général du ministère de lArtisanat, de la Culture, de lIndustrie Hôtelière et du Tourisme, de son Chef de Cabinet , du Directeur Général de lAgence de Promotion Touristique du Mali ainsi que des responsables de services centraux, rattachés et organismes personnalisés du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme.
Le ministre dans son discours d’ouverture, dira que les conséquences des crises multiformes sur le secteur du tourisme au Mali, ont amené le gouvernement à travers le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, à repenser le modèle sur lequel était bâti l’industrie du tourisme de notre pays. A l’en croire, ce modèle, faut-il le rappeler, était principalement axé sur le développement d’offres visant à satisfaire la demande touristique internationale, rendant ainsi, notre tourisme fortement dépendant du flux touristique international.
Pour lui, pour juguler l’impact des crises sécuritaires et sanitaires sur le secteur du tourisme au Mali et renforcer la résilience de ses acteurs, le département chargé du tourisme a défini un certain nombre d’activités prioritaires, par ailleurs inscrites dans le plan d’actions de la politique nationale du tourisme en cours dadoption par le gouvernement. Il dira ensuite que les grands chantiers ouverts dans le secteur du tourisme portent entre autres sur la diversification des pôles d’activités touristiques et le développement d’offres adaptées aux besoins de la clientèle touristique nationale.《 C’est justement dans cette dynamique que le département chargé du tourisme entend renforcer le positionnement touristique de la ville de Bamako au moyen du développement dun réseau de parcours touristiques urbains attrayants et accessibles à toutes les couches socio professionnelles de notre pays.》dira t-il. A ses dires, Bamako, la capitale des trois Caïmans, a aussi son passé, qui ne demande qu’à être connue à travers ses monuments chargés d’histoire, ses sites culturels, ses centres créatifs, ses galeries d’arts, ses paysages époustouflants, pour ne citer que ceux-ci. Il y a autant de curiosités à découvrir.《Combien sommes-nous à les connaitre ? Combien sommes-nous à les avoir visités ? 》 s’interroge t-il.
Le ministre Guindo rassure que la présente session de formation des guides de tourisme constitue donc, un préalable indispensable dans le processus de structuration de l’offre touristique de la capitale, donc du développement de son activité touristique.
《Sans guide, il ny a point d’activité touristique, « le guide est au début et à la fin de la chaine touristique » a-t-on coutume de dire.
Avant de terminer avec son allocution, M.Guindo dira que cette première phase d’outiller une vingtaine de guides de tourisme de connaissances sur : l’histoire des monuments ; des sites naturels et historiques ; des lieux de mémoire ; le profil socio démographique de la clientèle touristique nationale ; les techniques d’accueil et de guidage touristique ; la maitrise des parcours touristiques urbains dans la ville de Bamako.
Dans son mot de fin le chef du département de tutelle dira que la vingtaine de guides concernés sont des guides de tourisme locaux et nationaux parlant couramment le français et l’anglais en plus des langues nationales. A l’en croire, la mise en place en 2021 du cadre de concertation des gestionnaires de sites et monuments, des agences de voyages et des guides de tourisme illustre parfaitement cette volonté de créer une synergie d’actions multi acteurs pour le développement du tourisme interne.
Bêcher Ben Haidara