Alors que l’économie de la République démocratique du Congo dépend essentiellement du secteur minier, certaines figures publiques comme l’homme d’affaire et chef de parti Moïse Katumbi misent sur l’agriculture pour faire croître le PIB du pays.
Alors que l’économie de la République démocratique du Congo dépend essentiellement du secteur minier, certaines figures publiques comme l’homme d’affaire et chef de parti Moïse Katumbi misent sur l’agriculture pour faire croître le PIB du pays.
Ce dernier a par exemple investit dans des milliers d’hectares de champs de maïs, aliment de base en République démocratique du Congo, dans la province du Grand Katanga.
« Aujourd’hui, c’est triste, le Congo n’exporte rien, à part le minerai. Dans dix ans, quinze ans, cinq ans, il y aura des mines qui seront épuisées. Pour moi, le vrai cuivre vert c’est le maïs, c’est l’agriculture. » a expliquéMoïse Katumbi, homme d’affaires et chef de parti politique.
Développer le potentiel d’expansion de la terre des superficies cultivées est l’un des principaux aspects à prendre en compte pour assurer le développement de l’agriculture dans un pays.
En élargissant son activité agricole du maïs à la riziculture, Moïse Katumbi souhaite assurer une sécurité alimentaire à Kashobwe.
« Le grand Katanga a besoin de 2 millions de tonnes de maïs chaque année, donc nous nous produisons même pas 10% de notre maïs. » a-t-il ajouté.
Amoureux de la terre, l’ex-gouverneur du Katanga est convaincu que la transformation structurelle de l’agriculture est une condition préalable pour accroître la productivité du travail et le niveau des revenus, mais surtout pour créer des emplois décents.
« Nous demandons au gouvernement et aux agriculteurs de mettre à disposition plus de maïs pour nous permettre de survivre avec nos enfants, car la faim et la crise battent leur plein au Congo, donc nous insistons pour que le maïs soit mis à disposition. » a révéléRDC Mama Nelly wa Nellly.
Le développement de l’agriculture permettra in fine à tout le continent africain de combler la question du déficit alimentaire.
L‘Afrique dépense plus de sept milliards de dollars par an pour ses importations de riz, indispensables pour sa sécurité alimentaire, alors que le continent est doté d’un grand potentiel de production.