L’Agence Malienne de Radioprotection ( AMARAP ) a tenu sa 28 ème session ordinaire du conseil d’administration le 31 janvier 2024 dans ses locaux.
Les travaux étaient présidés par le secrétaire général du ministère de l’énergie et de l’eau, M. Djouro Bocoum en présence du directeur général de la structure M. Nagantié Koné et les autres administrateurs.
L’ordre du jour était articulé le procès de la 27 ème ; l’état de mise en œuvre des recommandations de la 27 ème session ordinaire du conseil d’administration ; le rapport d’activités et du budget 2023 de l’Agence; le programme d’activités et du budget 2024, et les divers.
Compte tenu du contexte sécuritaire dans la bande sahélo- saharienne a d’entrée de jeu souligné le président du conseil d’administration, l’accomplissement des missions de l’AMARAP prend une importance toute particulière concernant les questions de sécurité nucléaire << Pour contribuer à l’atteinte des objectifs du développement durable, l’utilisation des applications pacifiques des techniques nucléaires connaît de plus en plus un regain d’intérêt à travers le monde et ainsi que notre pays.
En effet, les techniques nucléaires sont inutilisées dans plusieurs domaines socio-économiques notamment, la santé humaine et animale, l’agriculture, les ressources en eau, l’industrie et les mines, la sécurité, l’enseignement et la recherche, la protection de l’environnement entre autres.
Cependant, pour assurer le bien être de nos populations, l’utilisation de ces techniques doit se faire dans un cadre sûr et sécurisé.
Ce qui implique une étroite collaboration entre l’AMARAP et les structures et institutions partenaires chargées de la sécurité et la protection civile, de l’environnement, de la santé publique, de la gestion des catastrophes, de la sécurité des aliments >> a t- il ajouté
Malgré le contexte socio-securitaire difficile, courant l’année écoulée, aux dires de M. Bocoum, l’AMARAP a enregistré des résultats encourageants notamment le recensement de 39 nouvelles sources de radiations ionisantes, portant à plus de 765 le nombre total de ces sources sur le territoire national ; la conduite de 34 contrôles radiologiques dans les établissements concernés; la couverture de 09 nouveaux établissements par le mécanisme de suivi dosimetrique des travailleurs, portant le nombre total des établissements abonnés à 60, avec environ 650 travailleurs concernés ; la formation en radioprotection de 35 agents des établissements utilisateurs de sources de radiations ionisantes.
Il a donc mentionné l’engagement de la direction de l’AMARAP sous l’impulsion du conseil d’administration et de son département face à ce résultat appréciable.
Aussi, indique t-il, l’engagement du Mali avec la coopération Russe pour la réalisation de centrales nucléaires pour la production d’énergie est une opportunité et nécessite le renforcement humaines et financières de l’organisme de réglementation qu’est l’AMARAP.
À noter que l’AMARAP est un organisme public, chargé de la réglementation en matière de sûreté radiologique et de sécurité nucléaire. Elle a pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale dans le domaine de la radioprotection et d’assurer le contrôle des sources de radiations ionisantes et de gestion des déchets radioactifs
Kadidia Doumbia