Dans le cadre du partenariat entre la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) et l’Union nationale des jeunes Editeurs de presse (UNAJEP), une rencontre d’échanges a été initiée, mardi 20 septembre à la Maison de la presse, entre les acteurs de médias et la CMSS. Occasion pour les participants d’être outillés sur le thème : « La CMSS, à l’heure de la démarche qualité ».
L’ouverture de la cérémonie a été tenue sous la présence du président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, en compagnie du directeur général de la CMSS, Issiaka Koné, du président de l’Unajep, Albadia Hamadoun Dicko. Pour ses mots de circonstance, le président de la MP a salué et remercié les initiateurs pour la tenue de la journée d’échanges entre les acteurs de médias et la Cmss. Appréciant l’initiative à sa juste valeur, Bandiougou Danté dit saluer les jeunes éditeurs de presse qui ont bien voulu se mettre ensemble pour apporter leur touche au secteur de médias. La tenue de la rencontre permet, selon lui, aux journalistes de mieux connaitre la Cmss, voire de donner des informations utiles sur la structure qui est d’une importance capitale. Aussi, a-t-il salué la Cmss pour avoir placé sa confiance en l’Unajep.
Le président de l’Unajep, il a souligné que « cette journée de renforcement de capacité des membres de l’Unajep et des journalistes non membres est une aubaine pour nous ». Aux dires d’Albadia Hamadoun Dicko, la Cmss connait, depuis quelques années, un succès éclatant de par sa performance qui ne cesse de donner le sourire aux personnes du troisième âge. La régularité des droits à la pension des différents bénéficiaires en est pour lui une belle illustration. De nos jours, la Cmss participe pleinement et sans discrimination à l’amélioration de l’accès à la sécurité sociale au Mali. « Nous, hommes de médias, soldats de l’information et directeurs de publication, notre rôle est de rapprocher davantage la Cmss de ses usagers. Pour mieux mener cette mission d’information et de sensibilisation de nos populations, monsieur le directeur général de la Cmss et ses collaborateurs ont accepté d’outiller un important nombre de directeurs de publications sur le thème ‘’la Cmss, à l’heure de la démarche qualité ». Ce thème permet aux participants de connaitre les domaines d’intervention de la Cmss, les avantages sur les affiliés, indique le président de l’Unajep. Durant près de deux heures, les échanges ont porté sur les missions de la structure, son domaine d’intervention, les défis auxquels la Cmss est confronté, voire les perspectives.
Le processus d’acquisition du nouveau système d’information intégré biométrique qui est en préparation, participe de l’esprit d’anticipation des responsables de la caisse. Le gouvernement, convaincu aussi de la nécessité de choisir cette option, a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif à la fourniture de ce système d’information intégré. Cette innovation majeure, envisagée par la CANAM, permettra à la longue de produire des cartes biométriques. Ce qui constituera une parade contre la fraude ou les insuffisances constatées dans le système actuel. La carte biométrique de la Canam sera couplée avec les données de la carte Nina.
Pour l’experte Sangaré, en répondant à certaines questions des journalistes, ce nouveau système informatique est bien taillé pour faire face aux exigences de la gestion, en termes de fonctionnalités, d’adaptabilité et de performance. A bien des égards, il a de gros avantages, estime-t-elle de l’établissement en charge de la gestion du régime d’assurance maladie dans notre pays.
Le Directrice du système Informatique de la CANAM assure que le nouveau logiciel permettra de corriger les limites du système informatique actuel mais aussi de lutter contre la fraude qui peut représenter un énorme manque à gagner pour la caisse. « Si on n’y va pas pour la modernisation et le changement de logiciel, c’est tout notre système qui sera bloqué en fin décembre 2016», prévient-elle.
L’Assurance maladie obligatoire, faut-il le rappeler, est la réforme phare de ces dernières années en matière de politique de protection sociale. Elle offre une opportunité d’accéder à des soins de qualité à moindre coût. Ce qui apporte, aux malades, une véritable bouffée d’oxygène surtout quand on sait, « qu’il vaut mieux aller au boulanger qu’au médecin ».Dans la perspective de toujours mieux répondre aux besoins de ses assurés, la CANAM déroule des activités de développement global de la couverture maladie, de modernisation du processus d’enrôlement des travailleurs et des supports de soins. Ces chantiers doivent permettre à la caisse de se mettre au diapason de l’évolution des régimes d’assurance maladie, à l’échelle africaine, voire planétaire. A ce propos, le temps n’est plus à se poser des questions, mais à s’engager dans des innovations qui portent aussi sur des efforts d’amélioration et d’extension de la couverture, à travers un système incitatif de conventionnement des prestataires avec la caisse. Assuré à l’AMO, on cotise selon ses moyens et on est pris en charge selon ses besoins !