Rokia Traoré, en plus de sa carrière musicale, est reconnue pour son engagement en faveur des réfugiés. En 2015, elle a été nommée ambassadrice de l’ONU pour les réfugiés. Arrêtée en juin à Rome dans une présumée affaire de non-représentation d’enfant et devrait être renvoyée en Belgique « dans les dix jours », selon les déclarations de son avocate, alors que la chanteuse espérait trouver des solutions constructives pour le bien-être de sa fille. D’après nos informations, l’enfant vit « depuis plusieurs mois sans ses parents, ce qui ne peut être bénéfique pour elle », et il est essentiel de garantir une éducation par les deux parents.
Son avocate italienne, Maddalena Claudia Del Re, a affirmé que Rokia Traoré « devra être transférée en Belgique dans les dix jours à partir d’aujourd’hui », à l’issue d’une audience devant la cour d’appel de Rome. La chanteuse et guitariste, condamnée par défaut en octobre à deux ans de prison dans cette affaire, avait été interpellée en juin à l’aéroport Fiumicino de Rome, où elle venait d’arriver pour un concert. Le parquet de Bruxelles a précisé que « l’arrestation de Mme Traoré en Italie fait suite à une décision du tribunal correctionnel de Bruxelles du 18 octobre 2023, qui l’a condamnée par défaut à une peine de deux ans d’emprisonnement pour non-représentation d’enfant à la personne ayant la garde ». Rokia Traoré avait déjà été arrêtée en mars 2020 à Paris en vertu d’un mandat d’arrêt européen, suite à une décision d’un tribunal belge lui ordonnant de rendre sa fille mineure au père belge. Après l’annonce de la décision de la justice italienne, l’avocat belge de Jan Goossens, Sven Mary, a souligné que sont client attendait une solution constructive en ignorant l’impact que peut avoir une démarche judiciaire de cette nature sur un enfant.
Source : correspondance particulière ORBITE MÉDIAS