Fidèle à sa mission et sa vocation d’être une association apolitique se prononçant sur les questions touchant de la vie de la Nation, l’Amicale des Anciens Militants et Sympathisants de l’Union des Élèves et Étudiants du Mali a tenu une conférence de presse le samedi 3 février 2024 au pyramide souvenir.
Principalement animée par leur secrétaire général, M. Elhadj Patrice Pakoné Dembélé, cette rencontre avec les hommes de médias avait comme thèmes le rejet par nos autorités des accords issus du processus d’Alger et avec effet immédiat ; le retrait des pays de l’AES de la CEDEAO sans délai.
D’entrée de jeu, M. Dembélé a rappelé qu’en 2013, l’AMS- UNEEM avait écrit au président de la transition de l’époque demandant le rejet systématique de toute force d’interposition internationale au Mali << Nous avons estimé qu’il s’agit d’une rébellion c’est à dire un groupe de Maliens hostiles à l’autorité de l’État réclament une partition du pays. Cela devrait faire l’objet d’un règlement intérieur-malien. Le temps nous a donné raison aujourd’hui >> a t- il ajouté
Les plus autorités ayant ainsi annoncé le retrait pour et simple du Mali et des deux autres pays de l’AES de la CEDEAO. l’AMS-UEEM les félicite pour cette décision courageuse et audacieuse.
De leur point de vue, l’esprit et le fond de l’esprit et le fond de la CEDEAO ont été vidés de leurs sens, au lieu d’être un organe d’intégration et de développement des peuples << elle est devenue un instrument politique au service d’un groupe de dirigeants manipulés par les forces du mal.
Le mois de février est le délai arrêté par la CEDEAO pour aller aux élections et au retour à l’ordre constitutionnel.
D’aujourd’hui, il est impossible d’aller aux élections pour plusieurs raisons.
Allons nous attendre que la même CEDEAO nous ramène d’autres sanctions ? De quelle manière ? >> a t- il interrogé ?
Il a conclu par saluer et féliciter notre retrait pur et simple de la CEDEAO afin de prendre notre destin en main avant de demander une mobilisation générale des peuples de l’AES autour de nos autorités de transition.
Kadidia Doumbia