fictifs, est exorbitant. Le village de Sarkala ne s’est pas opposé, a même accepté que des personnes venues d’ailleurs, comme des responsables, des agents de l’Office du Niger, puissent bénéficier de lopin sur un espace non encore cultivé par les villageois, et désigné à cet effet. Mais à la mise en oeuvre le nombre d’hectares, que les agents de l’Office du Niger se sont attribués a dépassé tout entendement, selon les ressortissants de sarkala à Bamako.
Vivement le recensement, l’identification et la numérisation des bénéficiaires dans les zones de l’Office du Niger, de l’Office riz Ségou et de l’Office de la Haute vallée du Niger (OHVN). Ce recensement devrait être érigé en projet, comme l’a été l’identification de l’effectif du personnel de la fonction publique de l’Etat et des Collectivités.
En ce qui concerne l’affaire de Fakène (Sarkala), il serait étonnant qu’un agent puisse se livrer à de telle manœuvre, sans la complicité de certains responsables de la Société. De tels agissements sont difficiles, voire impossibles sans une implication à des niveaux insoupçonnés de la Direction de l’Office du Niger, ou à un niveau moindre, du responsable de la zone de M’Bewani. (Notre enquête se poursuit). Le nouveau Président Directeur Général de l’Office du Niger, Badara Aliou TRAORE, nommé le 14 février 2024, doit prendre le taureau par les cornes et néttoyer les brébis galeuses et mettre de l’ordre dans cette boîte stratégique pour notre pays.
Il est temps que les services considèrent les paysans comme des vrais acteurs du développement local, et les traitent en conséquence pour que règne un climat serein favorable à la productivité. Le milieu rural partout sur le territoire national, peut offrir une opportunité à quiconque de produire et d’améliorer ses revenus, mais ce n’est pas en anéantissant le paysannat en lui prenant ses terres, en se servant de la justice pour l’intimider ou l’opprimer réellement, qu’on gardera un climat de paix et de quiétude favorable à l’activité agricole à l’Office du Niger. La justice en disant le droit peut contribuer au renforcement de la paix et de l’ordre public. Le contraire serait une aberration, qui alimenterait les tensions et serait lourd de conséquence. A bon entendeur … affaire à suivre.
B.Daou
Source: malijet