Le Premier ministre Choguel Maïga a assuré, ce jeudi, que 24 mois suffiront pour asseoir une nouvelle République. Les Maliens savent maintenant à quoi s’en tenir.
Devant les membres du Conseil National de la Transition (CNT), organe législatif, le chef du gouvernement a détaillé les différentes étapes pour un retour à l’ordre constitutionnel conformément à l’engagement pris auprès de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Pas de temps à perdre, « nous allons, dès la semaine prochaine, dérouler le programme. Nous avons décidé de ne plus attendre », a déclaré Choguel Maïga. Toutefois, le Premier ministre a tenu à préciser que la période transitoire de 24 mois est « incompressible pour implémenter les bases du processus du changement ». Dans les huit prochains mois, « si la loi sur l’organe unique est votée, on pourra la rendre opérationnelle », a-t-il indiqué. Une durée équivalente sera nécessaire, a soutenu M. Maïga, pour « la mise en place du matériel électoral, la formation des agents électoraux et l’audit du fichier actualisé ». Enfin, trois mois seront dédiés aux « préparatifs des opérations électorales, à la campagne et à la tenue du référendum », a-t-il ajouté. À en croire le Premier ministre malien, le contexte actuel est favorable à une entente avec les organisations sous-régionales en vue d’une levée des sanctions : « La Cédéao et l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) sont des partenaires avec lesquels nous n’avons pas rompu. Les discussions continuent ».
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