Les armées maliennes et burkinabè, conformément à la volonté de leurs chefs suprême, sont décidées à éradiquer le terrorisme afin de permettre le retour rapide et définitif de l’administration dans les zones encore sous emprise terroristes. Ce, en vue de faciliter l’accès des populations aux services sociaux de base et judiciaire.
C’est dans cette optique que les chefs d’état-major du Mali et du Burkina Faso ont lancé vendredi 21 avril, une opération conjointe de grande envergure. Dénommée «Kapidgou 2», cette initiative s’inscrit dans le cadre de la lutte contre l’insécurité dans la zone frontalière entre les deux pays. Elle vise à conjuguer les efforts afin de venir à bout de l’insécurité qui frappe de plein fouet les populations civiles et les infrastructures militaires de faibles dimensions.
Il s’agit également d’augmenter la pression sur les Groupes armés terroristes (GAT) qui sévissent le long de la frontière Mali-Burkina, détruire leur base afin de faciliter le retour des populations et de l’administration, et promouvoir le développement socio-économique de la zone.
Le Commandant de l’opération «Kapidgou 2» a assuré que cette campagne diminuera de manière significative l’insécurité dans cette région. Le commandant Abdoul Wahab Coulibaly a prevenu que les GAT se trouvent maintenant pris au piège entre deux déluges de feu qui les contraindront d’abandonner leur dessein. Il a justifié sa mise en garde par le fait que plusieurs unités de forces sont engagées pour la cause. En vue d’atteindre cet objectif, le chef de l’opération a invité ses hommes à combattre sans répit les GAT.
La ligne frontalière entre nos deux pays liés par l’histoire et la géographie, s’étend sur plus de 1.000 km. Elle sert depuis belle lurette de refuge aux Groupes armés terroristes pour leur forfaiture.
Le lancement de cette opération conjointe cadre avec la volonté des chefs d’État malien et burkinabè. Le colonel Assimi Goïta et son « frère » le capitaine Ibrahim Traoré ont, à plusieurs reprises, manifesté leur volonté ferme de conjuguer les efforts afin de sortir les deux pays de cette crise multidimensionnelle. Ils ont également, à mainte reprises, réaffirmé leur engagement à cheminer ensemble dans divers autres secteurs pour un développement économique et social harmonieux au profit des Maliens et Burkinabè. Plusieurs rencontres de haut niveau ont eu lieu dans ce sens. Et qui ont êté sanctionnées par la signature d’accords de coopération.
Sénidié Mado