Dans un communiqué rendu public le 24 janvier 2024, signé par son Président Aguibou Bouaré, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) se montre vivement préoccupée par la situation des droits humains dans les zones d’orpaillage au Mali, caractérisée notamment par des atteintes récurrentes aux droits à un environnement sain, à la vie, à la sécurité, à l’intégrité physique. Selon le communiqué, La CNDH dit avoir appris avec un profond regret l’éffondrement d’une galerie sur un site dans le village de Kobadani, cercle de Kangaba, Région de Koulikoro, le mardi 23 janvier 2024, qui a causé ainsi la perte en vie humaine de plus de cinquante personnes. L’Institution nationale des droits de l’Homme, à travers son communiqué, s’incline devant la mémoire des morts et disparus et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Se fondant, notamment sur la Constitution du 22 juillet 2023, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels, la Charte africaine des droits de l’homme et des Peuples, la CNDH, à travers son communiqué, recommande aux autorités compétentes entre autres : d’ouvrir une enquête en vue d’identifier les causes de ce drame ; d’encadrer rigoureusement les activités d’orpaillage au Mali ; de sécuriser les sites d’orpaillage au Mali ; et de porter assistance aux victimes.
Pour la CNDH, la protection des droits de l’homme est une responsabilité partagée.
Synthèse de AMTouré