Le palmier à huile est cultivé essentiellement pour son huile. La pulpe de ses fruits donne de l’huile de palme et ses amandes regorgent de l’huile de palmiste. Au Cameroun, la production d’huile de palme est assurée à plus de 60% par les plantations industrielles et à 40% par les plantations villageoises.
La culture du palmier à huile est adaptée dans deux principales zones agroécologiques du Cameroun. Il s’agit de la zone de forêt humide à pluviométrie monomodale : deux saisons par an, soit une saison des pluies et une saison sèche.
En effet, le palmier à huile requiert une température moyenne optimale située entre 24°C et 30°C.
Des températures inférieures à 18°C ou supérieures à 34°C sont défavorables à son développement. C’est une plante exigeante en eau et en soleil.
Elle a besoin d’un minimum de 1 800 mm de pluies bien réparties tout au long de l’année. Elle supporte mal les saisons sèches prolongées de plus de 3 mois (plus de 1 800 heures) d’ensoleillement par an.
Le choix du terrain:
Le terrain à planter doit obligatoirement être à une distance raisonnable de l’usine de traitement des régimes afin de réduire les coûts de collecte (ne pas installer l’usine à plus de 30 km de la plantation).
La piste conduisant à la plantation doit être praticable en toute saison. Le terrain doit être de préférence plat ou à faible pente (< 15%).
Les sols recommandés:
– Sols meubles, bien drainés et profonds (de plus 1,5m).
– Sols de bas-fonds (hydromorphes) à condition qu’ils fassent l’objet d’aménagements spéciaux pour évacuer régulièrement l’eau.
Le palmier s’accommode de sols acides et de bons résultats ont été obtenus dans des sols de pH de 4 à 5.
Tenera, la variété qui produit le plus d’huile
Cet hybride recommandé pour la culture est issu du croisement des deux autres variétés de palmier.
Il existe 3 variétés de palmiers à huile qui donnent des fruits différents:
Dura : cette variété produit des noix avec des grosses coques et peu de pulpes. Son rendement en huile est très faible. Elle se cultive dans les centres de recherche où sa fleur femelle est utilisée pour la sélection de la variété améliorée appelée tenera .
Pisifera : elle produit des noix qui n’ont pas de coque. Son régime ne porte que quelques noix. La production en huile est presque nulle. Cette variété est stérile car les fleurs femelles avortent systématiquement. Elle se cultive dans les centres de recherche où sa fleur mâle est utilisée pour la sélection de la variété améliorée appelée tenera.
Tenera : hybride issu d’un croisement entre dura et pisifera. Coque mince, pulpe abondante, cette variété est celle qui produit le plus d’huile.
Un palmier peut produire jusqu’à 45 litres d’huile par an. A l’hectare, son rendement s’élève à 4,1 tonnes, ce qui le place en tête des plantes oléagineuses.
En effet, à surface égale, une plantation de palmier à huile produit 10 fois plus d’huile qu’un champ de soja et 6 fois plus qu’un champ de colza.
les palmiers à huile produisent 35% de toute l’huile végétale produite dans le monde, sur moins de 10% des terres affectées aux cultures oléagineuses.
Le prix de l’huile de palme sur le marché local est passé de 550-600 francs CFA l’an dernier à 650-700 francs CFA le litre, une augmentation qui a fait l’affaire des fermiers.
Le rendement moyen national à l’hectare de l’huile de palme est de 1,5 tonne d’huile de palme à l’hectare et 300L d’huile de palmiste par récolte .
Ce qui revient à dire que pour un hectare on aura comme gain: 700frcfa × 1500l= 1.050.000frcfa et 750frcfa×300l= 225.000frcfa, ceci est une bonne opportunité d’affaire .
La fréquence de la récolte est fonction du cycle de production du palmier à huile. Elle peut se faire en 1, 2 ou 3 passages par mois selon qu’on est en période, donc vous pouvez voir les gains comme ils seront énorme.
Pour finir le processus de transformation de l’huile de palme recquiert des machines et des techniques précise pour Extraire celle-ci alors pour ceux qui ne s’y connaissent pas, achetez et lisez le livre L’ESPION INDUSTRIEL AFRICAIN.