La Directrice du projet LUCEG (Projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres), Mme Seynabou Top a informé que la 1ère édition du colloque International sur le Genre et la Corruption, organisé par le projet LUCEG, a constitué un cadre d’échanges, de discussions et de partage des bonnes pratiques en matière de lutte contre la corruption, permettant de déterminer les causes de la corruption et les impacts qu’elle peut avoir sur les droits des femmes lors de la cérémonie de clôture, le vendredi dernier à l’hôtel Radisson collection.
Le Ministre de la Refondation de l’État chargé des Relations avec les institutions, M. Ibrahim Ikassa Maiga, dans son intervention a souligné que la lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite et l’impunité est une priorité absolue, car le Mali, à l’instar de nombreux pays en développement, est confronté au phénomène de la corruption qui constitue un frein à son développement économique et social.
Du 15 au 17 mai, les participants ont eu à échanger sur la problématique de la corruption spécifiquement les pratiques corruptibles discriminatoires qui affectent les femmes, les filles et les couches vulnérables. Ce Colloque International à parcourir les multiples facettes de la corruption et son impact disproportionné sur les femmes à travers le monde et a pris fin sur de fortes recommandations en faveur de la protection du genre contre la pratique de la corruption. La rencontre a produit des recommandations fortes notamment la vulgarisation et l’opérationnalisation de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, l’adoption de la loi sur la protection des lanceurs d’alerte.
La Directrice de l’ENAP, N’Dèye Zeynabou Diop et le ministre Maïga ont salué l’engagement des participants pour la lutte contre la corruption, les deux personnalités se sont engagées en tout lieu et circonstance à défendre les recommandations faites.
Issa Baradian TRAORE