Lancement du contrôle physique des pensionnés : Le ton a été donné par le ministre Diéminatou SANGARE.
C’est sous un soleil ardent que les fonctionnaires, les parlementaires et les militaires ayant fait valoir leur droit à la retraite ainsi que les ayants droit sont sortis massivement pour répondre à l’appel lancé par la Caisse Malienne de Sécurité Sociale pour un contrôle physique. Pour effectuer cette opération, les 63.626 pensionnés de l’ensemble du territoire ont été répartis entre les 44 Agences CMSS de Bamako et de l’intérieur (cercles), les 9 directions régionales et la Maison des Ainés.
Le ministre de la Santé et du développement Social, Mme Diéminatou SANGARE qui a présidé cette cérémonie de lancement, a souligné que l’objectif de ce contrôle physique est de rationaliser les dépenses de pension tout en s’assurant du paiement de la pension à la bonne personne. Pour le ministre, les objectifs spécifiques de cette opération sont de contrôler l’existence réelle des bénéficiaires de pensions, de procéder à l’apurement du fichier des bénéficiaires, de suspendre le paiement des pensionnés qui ne se seront pas présentés au contrôle physique et d’arrêter les pensions indues. Afin de réduire les désagréments inhérents aux déplacements des personnes âgées, et de leur éviter de sortir tôt, il leur est demandé de se rendre directement dans les Agences de leur Commune. Des équipes seront déployées au siège de l’Association des Anciens Combattants, Veuves et Victimes de Guerre du Mali (ACVGM) pour tous les militaires et à la Fédération Nationale des Associations de Retraités (FNAR) pour ses membres. Cette initiative de décentralisation a été saluée par les présidents des deux associations de retraités civiles et militaires.
Le présent contrôle physique s’étend sur un mois, soit du 19 juin au 18 juillet 2023.
Conformément aux recommandations du Conseil d’Administration et de la missions d’inspection en 2017 de la CIPRES sur la périodicité longue des contrôles physiques qui expose l’OPS à des risques de fraude et de paiements indus, la fréquence du recensement qui est actuellement de cinq (5) ans, sera ramenée à un rythme annuel.
A noter qu’une forte affluence a été constatée pendant cette première journée dans toutes les agences, directions régionales et Maison des Aînés.
Fatoumata Mah Thiam KONE, CCOM-RP/CMSS