Les « Pygophiles » sont des gens (hommes et femmes) qui fantasment et aiment les postérieurs généreux. Une attirance qui n’a rien à voir avec une obsession comme le pensent certaines personnes. Les fesses généreuses ont un effet d’intriguer plus d’un, bien qu’on les critique trop souvent.
Avant, les femmes étaient complexées par rapport à leurs grosses fesses qui ne laissaient pas les hommes indifférents. De nos jours, c’est le contraire. Rares sont les femmes qui ne veulent pas de fesses et attirer les regards des hommes.
Le lifting colombien, la chirurgie, des suppositoires, des pommades, huiles, du sirop, le sport ou même certains aliment : tout est bon pour faire pousser les fesses. Assétou Tangara, vendeuse de sirops et pommades affirme que certaines vont jusqu’aux injections. « Je vends des produits, certes, mais, je ne les ai jamais essayés. Par contre, je fais les injections, qui sont rapides et efficaces », dit-elle.
Pélagie affirme utiliser des suppositoires. « Les suppos que j’utilise sont à base de Fenugrec, je suis une passionnée de fesse et de hanches, et tous les hommes que j’ai fréquentés étaient accros à mes fesses », s’exprime-t-elle.
« Je suis obsédé par les fesses de ma femme »
« Cela fait 14 ans que je suis marié et père de 6 enfants. Je ne sais pas si je suis normal ou envouté, mais une chose est sûre, le physique de ma femme me rend fou.
Toutes les nuits, j’ai envie de ma femme et ça depuis que je l’ai connue. Même quand j’ai un rapport avec ma maîtresse, je ne suis pas satisfait. On me traite de malade mental dans mon quartier à cause de ma jalousie. Je fais toutes les courses de ma femme, et si je ne suis pas à la maison, le gardien et la bonne sont là pour ses courses. Tous mes amis m’envient et tous bavent devant ma femme. J’ai même coupé les ponts avec mon cousin direct qui voulait ma femme. Je sais que c’est trop, c’est mal, mais je n’y peux rien. Après 14 ans de mariage, je suis obsédé par une propriété qui est mienne. Et pas une seule fois elle ne s’est plainte ».
L’avis du sexologue
La « pygophilie » n’est ni une maladie, ni un mal être, c’est juste une attirance comme les autres. Selon le docteur Yane Diawara, sexologue, la « pygophilie » est une attirance, parfois obsessionnelle. Bon nombre d’hommes sont comme cela et à cause de cette attirance, beaucoup sont traités comme des pervers ou des malades sexuelles parce que rares sont ceux qui le maîtrisent.
La « pygophilie » n’est pas une pulsion sexuelle comme le pensent les hommes. Plusieurs homme ont cela et ne savent pas comment le gérer, ce qui amène les gens à les pointer du doigt, parce qu’à la rencontre d’une femme avec des formes généreuses, ils ne se retiennent pas et la plupart sont vulgaires, agressives, possessives, voire même obsédés.
Pas que les hommes
Il n’y a pas que des hommes « Pygophiles », beaucoup de femmes le sont aussi, et leurs genres d’homme en dépendent. Et elles ont toutes des jalousies abusives pour ne pas dire maladives.
Sira Diarra