L’hôtel Salam a abrité le mardi 12 et mercredi, 13 mars 2024, l’atelier de validation du guide d’analyse des risques liés à la résilience. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, M. Oumar Tamboura qui avait à ses côtés la représentante adjointe de l’UNICEF au Mali, Mme Andréa Berther, en présence de participants.
Prenant la parole pour l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture est revenu sur les difficultés qu’auront vécu les Maliens ces dernières années. Selon lui, le Mali est l’un des pays du Sahel les plus durement touchés par des chocs multidimensionnels, au cours de ces dernières années. Ces différents chocs, dit-il, ont impacté les efforts de croissance du pays, et augmenté la vulnérabilité socio-économique de la population. C’est pourquoi, ajoute-t-il, il est impératif de s’attaquer aux risques qui affectent les enfants, les femmes, les communautés, les projets et programmes de développement. M. Oumar Tamboura de préciser que «la résilience devrait être une partie intégrante des interventions et une approche systémique visant à ce que les communautés et les familles dans les zones prioritaires au Mali soient soutenues pour accroître leurs capacités, leur relativité et leur adaptabilité aux chocs auxquels elles sont exposées» a t-il martelé.
Quant à la représentante adjointe de l’UNICEF au Mali, elle rappelera que le Mali a été confronté pendant ces dernières années à une crise multidimensionnelle qui continue, selon elle, d’impacter son dynamisme économique et social: «Régulièrement, le Mali est confronté à des chocs comme les inondations, les épidémies, la sécheresse, les conflits et les catastrophes climatiques qui impactent directement les filles, les garçons, les femmes et les hommes. Ces crises ne diminuent malheureusement pas. Elles confirment que nous devons nous doter d’outils de planification efficaces pour identifier les risques et nous préparer» a insisté Mme Andréa Berther avant d’ajouter que «l’effet combiné de tous ces facteurs a eu un poids indéniable sur la résilience des communautés, des individus et des systèmes, car les chocs, répétés et multiples peuvent freiner et inverser des progrès sociaux qui ont mis des décennies à être accomplis.
A ses dires, cet atelier a deux objectifs: Mieux s’approprier des concepts et approches de résilience et de nexus; faire un examen complet du Guide d’analyse des risques et son questionnaire afin de s’accorder sur son contenu et la méthodologie proposée.