Il s’agira d’un des objets phares des négociations de cette COP15 désertification : la nouvelle phase de la Grande Muraille Verte. Projet titanesque lancé en 2007, la première phase avait largement ignoré les besoins des populations locales, résultant en un échec quinze ans plus tard. En janvier 2021, les membres du One Planet Summit ont amorcé une seconde phase de la Grande Muraille Verte, dit d’accélérateur de la GMV, basée cette fois sur une large participation des populations.
Pour Alexandre Ickowicz, il s’agit d’une opportunité pour relancer et soutenir les systèmes agro-pastoraux : « L’élevage local repose énormément sur l’utilisation des arbres. La réimplantation d’une plus large biodiversité permettrait d’améliorer la production de fourrage, par exemple. » A une condition, cependant : « que cette implantation et gestion se fassent avec les populations locales ».