C’est accompagné d’une haute délégation composée de plusieurs de ses collaborateurs, notamment M. Herman Pingwendé ZOUGRANA, directeur national d’EDUCO-Mali que ce Samedi M. Edouard NDEYE, directeur stratégie Sahel d’EDUCO qui est à Bamako pour plusieurs jours d’activités professionnelles s’est rendu à Daoudabougou en commune V du district de Bamako, dans un des centres de formation du bureau national catholique de l’enfance (BNCE-MALI). La visite s’est poursuivie dans un autre centre de l’organisation partenaire d’EDUCO-MALI à Faladié Sema en commune VI, où plusieurs adolescentes et jeunes fille sont logées.
A l’entame de ses propos, le directeur stratégie Sahel d’EDUCO a informé qu’il a travaillé ici à Bamako il y a quelques années « nous avions jeté les bases d’un partenariat fécond entre EDUCO-MALI et ses partenaires. Aujourd’hui je suis très satisfait de constater le niveau de réalisation due aux partenaires qui se mesure par la capacité des filles travailleuses domestiques (FTD) à entreprendre une activité professionnelle conduisant à leur autonomisation financière » a-t-il lancé. Il estime que la collaboration, l’anticipation et la complicité qu’il vient de constater entre deux équipes de deux ONG différentes (EDUCO-MALI et BNCE-MALI), donnera plus de résultats.
Quant aux FTD, il les a invitées à plus s’investir dans leur apprentissage et profiter des opportunités que leur offre la technologie. Selon lui, s’occuper des enfants est le plus beau et le plus grand métier du monde. En effet, amener des enfants parfois piétinés souvent mis à l’écart à entreprendre. Il s’agit pour M. M. Edouard NDEYE de faire de telle sorte que ces jeunes filles, une fois dans le cadre du mariage ne deviennent pas des charges pour leurs époux. Par contre, qu’elles contribuent aux charges du ménage afin que le mari ne puisse pas les regarder de haut. « Cette première journée au Mali est pleine de sensation et nous donne espoir, en effet Educo-Mali est en train de travailler pour la bonne cause » a-t-il conclu.
Sali Kientega TRAORE
Source : LE CANAL (Hebdomadaire d’Informations Agropastorale, économiques et divers)