Les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi dernier, aux environs de 20h à Badalabougou, sur la colline su savoir, entre deux clans rivaux. Il s’agit du clan «Allemand» et celui de «Sparta» qui se sont spectaculairement livrées en mode de démonstration de force dans la grande cour de l’annexe de la Faculté des Sciences Politiques et Administratives ‘’FSAP’’ à travers des tirs de sommations, intimidations, menaces entre autres provocations.
C’est dans le cadre de la conquête de l’exercice du pouvoir du comité AEEM de la Faculté des Sciences Administrative et Politique ‘’FSAP’’ que les deux clans de ladite faculté s’adonnent à des pratiques de démonstrations de forces afin de faire peur à l’autre et ce, à la veille du renouvellement des comités locaux.
En effet, il est important de signaler que c’est à travers un appel anonyme qu’un étudiant a alerté le Groupe de Sécurité Universitaire ‘’GSU’’ sise sur la colline du savoir de Badalabougou par rapport à un affrontement en cours de gestation entre les deux clans rivaux en quête du pouvoir. Il s’agit des partisans de la base des deux potentiels candidats en l’occurrence « Allemand » et « Sparta ».
Contacté par téléphone, l’un des leaders du comité AEEM de ladite faculté nous révèle que : « Depuis un certain temps, la tension s’intensifie entre les deux clans rivaux. Une démonstration de force s’impose chaque jour à travers des menaces, intimidations entre autres formes de provocations. La semaine dernière il y a eu une altercation à main nue entre les deux clans rivaux. Ce qui a conduit les deux bases à une tentative d’affrontement ce vendredi dernier sur la colline du savoir à travers des tirs de sommations, intimidations, menaces entre autres provocations. Heureusement que le Groupe de Sécurité Universitaire a intervenu à temps pour les mettre hors d’état de nuire. Pour les disperser, les forces de l’ordre ont tirés des gaz lacrymogènes sur les deux clans protagonistes ce qui leurs a fallu prendre la poudre d’escampette. Pour le moment, la police a saisi une quinzaine de moto Djakarta issues des deux clans» a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, il convient de préciser que le Bureau de Coordination national de l’AEEM est resté muet face à cette situation préoccupante qui sévisse en milieu universitaire singulièrement dans la Faculté des Sciences Administratives et Politiques.
D’autres part, signalons que dans les coulisses, les membres de l’AEEM encore moins propriétaires des motos Djakarta saisies par la police refusent catégoriquement d’aller récupérés leurs engins afin de ne pas être mis sous mandat de dépôt.