Le jeudi 1er septembre 2022 , dans ces locaux, la Commission Nationale des droits de l’Homme ( CNDH ) sa tenu sa première réunion préparatoire du rapport alternatif de la CNDH au titre du 4 ème cycle de l’examen périodique universel.
L’objectif est de créer un cadre d’échange et de concertation sur le processus et les enjeux de l’examen périodique universel ( EPU ) ainsi que le rôle de l’INDH en la matière.
Il est également attendu de cette activité la mise en place d’un comité de rédaction et de chronogramme.
Elle était présidée par M. Aguibou Boiré , président de la dite commission.
M. Boiré a d’entrée de jeu souligné que l’importance que revêt l’EPU pour les États. Reposant sur le principe d’égalité de traitement de tous les pays, il donne l’occasion de déclarer les mesures qu’ils ont prises pour améliorer la situation des droits de l’homme dans leur pays et pour surmonter les obstacles à l’exercice de ces droits.
À ses dires , l’EPU consiste également à partager les meilleurs pratiques en matière de droits de l’homme à travers le monde.
Ce mécanisme de surveillance des droits de l’homme institué par les Nations unies selon lui, est innovant et incite les États à être de bons élèves en matière de protection des droits de l’hommes surtout en période de crise que traverse le Mali depuis 2012 avec de multiples conséquences.
Il a donc fait savoir que la CNDH en sa qualité d’institution nationale des droits de l’homme a un grand rôle à jouer à travers l’alerte, l’accompagnement et la formulation des recommandations aux autorités gouvernementales pour le respect des textes nationaux, internationaux et régionaux régissant le droit humanitaire et le droit international des droits de l’homme ratifiés par le pays ajoutant que la CNDH élabore un rapport annuel sur la situation des droits de l’homme au Mali, qu’elle soumet aux autorités nationales ( présidence de la république, l’Assemblée nationale….
Il n’a pas manqué d’ajouter que le rôle de la CNDH est devenu plus important à la fois dans le cadre de la préparation du rapport national et celui de son rapport alternatif sur la mise en œuvre des recommandations issues du cycle précédent, dans la mesure où elle participe activement à toutes les étapes du processus.
Enfin , dit- il , l’institution nationale des droits de l’Homme est l’organe conseil de l’État ayant le devoir voire l’obligation d’attirer l’attention de ce dernier sur tous les cas de violation et abus des droits de humains afin d’y obvier . Cette réunion s’inscrit dans ce cadre.
Il a conclu par fortement saluer les efforts du conseil des droits de l’homme des Nations unies ainsi que les efforts fournis par les autorités et surtout les exhorter à les poursuivre, afin de permettre un meilleur respect des droits humains au Mali.
Kadidia Doumbia