La 13ème édition du Symposium sur les droits de l’Homme en période multidimensionnelle a eu lieu de 16 au 17 Décembre 2021 à l’hôtel Maeva palace de Bamako.
Organisée par la commission Nationale des droits de l’Homme ( CNDH ), la cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Abdoul Karim Diarra , conseiller technique en charge des droits de l’homme représentant le ministre de la justice, garde des sceaux en présence d’éminentes personnalités. Le thème retenu pour cette 13ème fois , est » Regards croisés sur les droits de l’homme en période de crise multidimensionnelle « .
Diarra, d’entrée de jeu a souligné que cet événement s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de l’Homme , marquant l’anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.
Il se veut à la fois un état des lieux de la situation des droits humains continue t – il , et un cadre de rappel des engagements régionaux et internationaux de notre pays.
Occasion pour lui , d’insister sur l’obligation principale pesant sur l’État de respecter et faire respecter les droits fondamentaux sur le territoire national.
De même, il se propose de sensibiliser les acteurs de la défense, de la sécurité, de la justice, des organisations de la société civile, entre autres en vue d’une collaboration renforcée. Cette synergie d’actions est gage de plus d’efficacité, de recevabilité et de respect des règles et normes en matière de droits humains .
Il a aussi fait savoir qu’encore une fois les droits ne sont pas une œuvre de charité. Ils sont loin d’être une faveur que les États accordent aux citoyens. Ils sont au contraire, une obligation fondamentale à la charge de l’état principal débiteur à l’égard de toute personne résidante ou se trouvant sur le sol Malien《 C’est pourquoi, les violations et abus souvent graves des droits de l’Homme que connaît notre pays ne devraient et ne sauraient rester impunis.
Oui ! La lutte contre l’impunité, doit être au cœur de nos préoccupations ! Elle doit être au centre de nos occupations . Elle doit être mise en œuvre par un appareil judiciaire plus performant, juste et équitable 》a t-il conclu.
Kadidia Doumbia