Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le cancer célébrée le Dimanche dernier, la direction générale de l’Ecole Supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication (ESJSC) a organisé lundi 05 Février 2024, une conférence-débat sur la maladie. Cette conférence était animée par Dr Fatoumata Sidibé, cancérologie à l’hôpital du Mali et qui a été une occasion pour les étudiants des sections des Sciences de communication et de Journalisme de mieux comprendre le fléau.
Dans son mot de bienvenue, le Directeur Général de l’espèce à d’abord remercié Dr Fatoumata Sidibé d’avoir consacré une partie de son temps pour venir expliquer la maladie du cancer aux jeunes étudiants de l’école de journalisme. Selon lui, cela entre dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le fléau.
D’entrée de jeu, Dr Fatoumata Sidibé a expliqué les facteurs de risque du cancer. Elle dira que le cancer est une maladie multisectorielle. Elle a signalé les facteurs évitables et les facteurs non évitables. Les premiers sont des éléments relatifs à notre comportement ou nos habitudes de vie : le tabac et l’alcool sont les principaux, l’alimentation, le soleil, les infections par certains virus ou certaines bactéries… Autant de facteurs sur lesquels il est souvent possible d’agir. Les facteurs non évitables sont, quant à eux, liés à notre âge, notre sexe, notre patrimoine génétique… En ce qui concerne les risques liés aux comportements, elle a aussi cité entre autres : le tabac, la consommation d’alcool et l’alimentation. Elle a expliqué que le tabac est le principal facteur de risque de cancer connu. Quant à l’alcoolisme, la cancérologue a souligné que certaines personnes ont atteint le fléau à cause de l’alcool. En ce qui concerne l’alimentation, certaines habitudes alimentaires sont également impliquées dans la survenue des cancers à savoir : l’excès de viande rouge (porc, bœuf, veau, mouton, agneau, abats… ou de charcuterie augmente le risque de cancer colorectal. En outre, les viandes cuites au grill ou barbecue seraient plus nocives et la présence de nitrites dans les charcuteries, un additif alimentaire servant de conservateur, semble également contribuer à ce risque ; l’excès de sel et d’aliments salés expose à un sur-risque de cancer de l’estomac. Elle a également signalé la sédentarité, l’absence d’activité physique, le surpoids et l’obésité. Elle a saisi de l’occasion pour informer à toute personne qui ne se sent pas bien ou qui constate un mal dans son corps de se rendre dans un centre de santé pour faire des analyses si elle a le cancer afin de le soigner. Répondant aux questions des étudiants journalistes, elle a aussi rappelé qu’il existe 1% de cancer chez l’homme et que cette maladie n’épargne ni les femmes et ni les hommes. Elle a profité de son intervention pour lancer un appel aux jeunes futurs journalistes de jouer leur rôle d’Information et de sensibilisation afin que l’opinion publique nationale puisse être mieux édifiées sur la maladie.
Alassane Cissé