L’Assurance maladie obligatoire joue aujourd’hui un rôle capital. Dans le cadre de la sécurité sociale, Instaurée par la loi n° 09-015 du 26 octobre 2009, l’AMO est gérée par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CANAM), qui ne ménage aucun effort pour monter au créneau contre les fraudes, un phénomène qui sape très souvent ses objectifs.
En effet, pour lutter contre les fraudes il faut évidemment les communications en sensibilisant les usagers et les acteurs. C’est dans cette optique que la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) a tenu en partenariat avec le CCDP pour informer et sensibiliser les hommes de média contre la fraude à l’Assurance maladie obligatoire (AMO). C’était le week-end dernier à la Maison des ainés sous la présidence du Directeur Général Adjoint de la CANAM et le Coordonnateur du Cadre de Concertation des Directeurs de Publication (CCDP), Aboubacar Bany Zan.
L’AMO qui a été instaurée il y a plus de dix ans, demeure sans nul doute l’un des dispositifs sur le plan social le plus concret, pratique et efficace, en matière de couverture sanitaire dans notre pays. Les plus hautes autorités du pays accordent une attention toute particulière à l’AMO. Raison pour laquelle, elles ne cessent de la soutenir et de prendre des mesures pour assurer sa pérennité. Pour ce faire, les responsables de la Canam sous la houlette de l’actuel Directeur Général, entouré de collaborateurs clairvoyants, sont plus que jamais engagés à apporter des innovations au dispositif de l’AMO, pour une meilleure sécurisation des prestations. D’où cet atelier des hommes de médias à agir contre la fraude à l’AMO. Il s’agira d’édifier les participants sur la problématique qui, à leur tour, étayeront les assurés et la population, contre les méfaits de la pratique malsaine.
Selon le Coordonnateur du CCDP, Aboubacar Bany Zan, cette journée d’échanges de la Canam avec des directeurs de publication et directeurs de rédaction intervient à un moment où l’utilité de l’AMO se fait sentir tous les jours dans les actions de santé des assurés réguliers. Il arrive très souvent que des assurés emploient abusivement leur carte AMO soit directement ou indirectement pour des raisons sociales. Ce qui, du coup met en péril les acquis à court, moyen et long termes les prestations à l’assurance maladie obligatoire. Face à cette situation abusive, si rien n’est fait pour aider les responsables de la Canam à circonscrire efficacement la fraude à l’AMO, c’est l’avenir du dispositif tant apprécié par l’immense majorité des maliens pauvres, qui sera hypothéqué, souligne-t-il. C’est pourquoi, ajoute-t-il, nous, les journalistes de la presse écrite, des radios, télés, sites internet et autres, avons un rôle important à jouer en vue d’informer et de sensibiliser les usagers de l’AMO sur les conséquences de l’emploi abusif de la carte AMO.
Aboubacar Bany Zon, dans son discours dira que le partenariat CANAM-CCDP est un partenariat fécond, sincère basé sur la confiance et le respect mutuel. Pour lui, le CCDP a toujours œuvré dans le sens de donner plus de visibilité et de lisibilité aux actions de tous ses partenaires, dont la CANAM qui est un partenaire très important dans l’évolution de l’association patronale de presse dont il dirige. Pour la simple raison que, nous ne ménageons aucun effort pour non seulement, satisfaire la CANAM, mais aussi et surtout l’aider dans sa volonté de mieux expliquer ses actions à ses assurés, en général mais aux maliens de façon générale. La présente, pour la 6eme fois entre les deux entités, intervient à un moment où il est d’actualité de l’entrée en vigueur du régime d’assurance maladie universelle (RAMU). Cette rencontre avec les directeurs de publications, directeurs de rédaction, rédacteurs en chef, acteurs de radios et de sites internet est une aubaine pour les experts de la CANAM, sous la clairvoyance du directeur général d’édifier les hommes de médias sur les contours, bref les enjeux du RAMU.
Il a aussi rassuré son partenaire du jour, de faire des productions à travers les différents canaux d’information et de communication pour éclairer l’écrasante majorité des maliens, sur la pertinence de du RAMU. Cela dans l’optique d’inciter les assurés à veiller sur sa pérennisation et la préservation des dispositifs précédents. De dire aussi, qu’une autre thématique à savoir le processus de révision de la liste des médicaments sera abordée. Aujourd’hui, ils sont nombreux les assurés qui ont du mal à comprendre cette révision. Y a-t-il eu toilettage de la liste, si oui, les confrères sont là pour recevoir les éléments d’appréciation pouvant les amener à mieux étayer sur les assurés sur la nécessité de la révision. Poursuit le coordinateur, dans la mesure ou aucun assuré n’a intérêt à ce que l’AMO ou le RAMU croule, car des maliennes et des maliens sont en train d’en abuser à volonté. S’adressant encore au DG de la CANAM, les deux thématiques, dont il est question figurent en bonne place dans votre réponse à notre sollicitation pour la tenue de la présente, il y a une dizaine de jours. Elles correspondent aux préoccupations du moment des assurés. Le coordinateur du CCDP, Aboubacar Bany Zon au nom de ses paires, a une fois de plus renouvelé sa gratitude au directeur général de la CANAM et ses proches collaborateurs d’avoir eu confiance au CCDP pour tenir la présente journée.
Retenons qu’au cours de cette journée d’informations et de sensibilisations, les hommes de médias participants ont été édifiés par les experts de la CANAM afin qu’ils puissent à leur tour informer et sensibiliser les populations sur le phénomène. Il s’agit des différentes manifestations de cette fraude, les sanctions et les perspectives. Bref, tout ce qui nous amènera à accomplir notre mission de conscientisation des assurés à l’AMO, pour l’abandon de la fraude.
Sali K TRAORE