Le tronçon SENOU – Bamako, sur la RN7 est le théâtre de plusieurs accidents meurtriers. Non éclairé la nuit parce que dépourvu de lampadaires, on y recense en effet de graves accidents. Et dire que c’est ici, dans les environs que doit être bâti le plus grand hôpital militaire du Mali ! Si la récente «Semaine de la Sécurité routière» s’est focalisée sur des actions de sensibilisation sur le port de casque pour les moto[1]cyclistes et la limitation de vitesse pour automobilistes, l’un des tronçons certainement des plus accident gènes de la capitale et de ses environs a été oublié. « Une route infernale ! Il ne passe une journée sans que l’on n’en[1]registre un accident, et plus souvent meurtrier. Ce qui dénote le manque de sérieux de nos autorités en charge de la sécurité routière », déplore M. Amadou Keïta, un riverain, Habitant de Sanakoroba. Selon des témoignages recueillis auprès des usagers et des populations riveraines de la RN7, la situation est tout simplement dramatique. Et de mettre un accent particulier sur le cas de l’axe SENOU-BANANCORONI. « Nous ne sommes pas en sécurité ici ! Nous sommes en danger permanent… Constamment té[1]moins de graves accidents avec son lot de morts et de blessés graves ! Terrible ! », déplore un habitant de Sénou. La RN7 est l’une des routes les plus fréquentées reliant le Mali à la Côte d’Ivoire. D’où son importance économique. A Banankoro le long de la voie, se trouve un camp militaire. Et la nuit, le seul éclairage émane des véhicules en circulation. Une situation qui accentue l’insécurité. Est-il besoin d’en rajouter pour réveiller les autorités de leur torpeur ?
Baladji TOURÉ
Source: Reflet d’Afrique