Abdel Karim Konaté, Président intérimaire de l’ADEMA-PASJ « Notre parti avant gardiste de la démocratie restera toujours disponible pour protéger les journalistes et la liberté d’expression »
Le Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) a organisé mardi 30 Janvier 2024, à son siège, la cérémonie de sa présentation des vœux du nouvel an à la presse. C’était en présence du vice-Président du parti, Abdel Karim Konaté dit Empé, de l’ensemble des membres du bureau exécutif du parti, et ainsi que les militants, sympathisants et amis du parti.
Dans son intervention devant les hommes de médias, le vice-Président du parti dira que cette traditionnelle rencontre de communion avec la presse leur offre l’occasion chaque année de faire un bref survol de la situation du pays.
« Nous entamons cette nouvelle année 2024 dans un contexte marqué par la reprise de Kidal, la fin de la présence de toutes les forces étrangères sur notre territoire et l’affirmation progressive de notre souveraineté sur l’ensemble du territoire national » a-t-il déclaré.
Pour relever les défis sécuritaires auxquels le Sahel est confronté, leur parti invite les organisations sous régionales et internationales et les Autorités des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), à renouer le dialogue, sur la base des seuls intérêts des populations de la sous-région.
Selon Empé, le retour des localités du nord notamment celle de Kidal dans le giron de la République, l’organisation réussie du référendum constitutionnel, la bonne exécution du processus de retrait de la MINUSMA, l’adoption de la nouvelle loi électorale, l’opérationnalisation des nouvelles régions administratives sont, entre autres, des actions à saluer et à encourager. Il a rappelé que l’année 2023 a été à la fois l’année de dures épreuves pour le Mali, une année sanglante, pendant laquelle le pays perdu beaucoup de ses fils, mais aussi une année de succès avec le recouvrement progressif de l’intégralité du territoire national par les FAMa. Il a signalé que l’année 2023 a été une année d’épreuves pour les citoyens maliens notamment l’instabilité dans la fourniture d’électricité. « Malgré tout, je souhaite que nous retenions tous que 2023 reste, dans l’histoire à raconter comme, l’année où nous avons accompli des progrès tangibles vers la paix et le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’intégralité du territoire national » a-t-il indiqué. Il dira que l’année 2024 s’annonce comme une année assez décisive pour notre pays et notre Parti. Car, elle est annoncée jusque-là l’année de l’élection présidentielle, une année au cours de laquelle des ambitions vont s’afficher et s’aiguiser. « C’est pourquoi, au sein de mon parti, des réflexions approfondies sont déjà en cours pour reconstituer la grande famille Adema et le pôle de Gauche, mieux une vaste plate-forme politique et électorale autour des valeurs de Justice, de solidarité, de travail bien fait » a laissé entendre Empé avant d’ajouter qu’une commission chargée de la gestion des élections a déjà été mise en place pour déclencher le processus de désignation de leur candidat à la présidentielle programmée. Dans son discours, le Président intérimaire a aussi rappelé que depuis 2010, les populations sont victimes d’attaques impitoyables de la part des ennemis de la paix, des terroristes sans foi ni loi. Du nord de notre pays, ces attaques meurtrières se sont transportées vers le centre et le Sahel occidental, en endeuillant plusieurs de nos familles.
Il a saisi l’occasion pour rendre un hommage mérité aux hommes de médias « Un journalisme indépendant est vital pour toute société démocratique. Cette profession provient du droit d’avoir une opinion, de l’exprimer, de la diffuser et de la partager librement, ainsi que du droit à la recherche d’informations et d’idées. Voilà donc un gage de transparence dans l’exercice des responsabilités dans la conduite des affaires publiques, comme dans la résolution des questions d’intérêt général. C’est aussi ce qui favorise la participation pleine et entière des citoyens à la vie sociopolitique et aux processus de décision, en toute connaissance de cause. C’est pourquoi, l’exercice du journalisme doit être sécurisé, en termes de formation, de conditions de travail et de protection » a-t-il indiqué. Il a aussi ajouté que la liberté de la presse est un combat permanent qui doit être mené par tous. Selon lui, l’Adéma-PASJ, parti avant-gardiste de la démocratie, reste disponible pour approfondir et faire appliquer toutes les initiatives visant à protéger les journalistes et leur liberté d’expression. Il profité pour souligner que la constance du journaliste, c’est de poser des questions, toutes les questions, avec une certaine constance. « La constance du politique, c’est d’y répondre avec la même constance. Je vais m’y employer tout en dressant les grandes lignes de mon Parti », a-t-il conclut.