Comme souhaité de longues dates par la quasi-totalité des organisations professionnelles des journalistes au Mali, et surtout pour être sur la même longueur d’onde avec ce qui se passe un peu partout autour de nous, tout porte à croire que la dépénalisation des délit de presse au Mali est en passe de devenir une réalité. A la faveur de l’atelier de finalisation des textes régissant les médias au Mali, qui s’est ténu à Ségou du 25 au 28 novembre 2021, il nous revient que les travaux ont été conduits dans le sens de « la dépénalisation des délits de presse. Mais un accent plus accru sur la responsabilité des journalistes et des entreprises de presse », selon un communiqué de la Maison de la Presse.
Dans un communiqué de presse, Bandiougou Danté, Président de la Maison de la presse a informé l’opinion nationale de l’organisation d’un atelier de finalisation des textes régissant les médias au Mali.
Selon le Communiqué, la Maison de la Presse, en collaboration avec la Haute Autorité de Communication (HAC) et le Ministère de la communication, de l’économie numérique et de la modernisation de l’administration(MCENAM), avec l’appui financier de free press unlimited, JHR et l’UNDEF, a organisé du 25 au 28 novembre 2021 à l’hôtel Hambé de Ségou, un atelier en relation avec la finalisation des textes régissant les médias au Mali.
Il faut dire que l’atelier de Ségou, fait suite à un premier atelier organisé du 11 au 14 octobre 2021, à la Maison de la Presse à Bamako. Pendant 4 jours, la Maison de la presse a regroupé à Ségou une dizaine d’experts pour la relecture et les propositions d’amendements des principaux textes régissant les médias au Mali.
A l’issue de cet exercice, les experts sont parvenus à relire et amender plusieurs textes, notamment : la Loi portant sur le régime de la presse et délits de presse ; le Décret déterminant les conditions d’éligibilité, d’attribution et de gestion de l’aide publique à la presse ; l’Ordonnance n°20148-006/P-RM du 21 janvier 2014, portant création de la haute autorité de la communication ; la Loi n°2012-019/ du 12 mars 2012, relative aux services privés de communication Audiovisuelle ; la Loi relative à l’accès à l’information ; et le Décret déterminant les conditions d’attribution de la carte de presse des journalistes professionnels.
« Cependant, La dépénalisation des délits de presse reste l’objectif recherché. Mais un accent plus accru a été mis sur la responsabilité des journalistes et des entreprises de presse », a indiqué Bandiougou Danté dans son Communiqué. Avant de dire un grand merci aux experts qui ont bien voulu apporter leur contribution à la construction de l’édifice national. Ce sont : Hameye Cissé de la HAC, Nianzan Coulibaly (chargé de mission à la HAC), Sadou Yattara (chargé de mission à la HAC), Harber Traoré (conseiller technique au ministère de la communication et de l’économie numérique et de la modernisation de l’administration), Idrissa Hamidou Touré (procureur de la république du tribunal de Grande instance de la commune IV), Ramata Dia (experte radio), Tionan Mathieu Koné (expert radio), Sidiki N’fa Konaté (expert télévision), Talata (administrateur délégué de la maison de la presse) et Assane Koné (expert de la presse en ligne).