Dans une publication diffusée sur les réseaux sociaux, un individu, agissant au nom d’un groupe autoproclamé sous l’ap « Collectif des anciens de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) », a formulé des allégations mensongères et infondées à l’encontre du Colonel-major Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation nationale, de la Paix et de la Cohésion sociale.
Suite à ces propos jugés fallacieux, les anciens Chefs d’Antenne de la CVJR assurant la transition jusqu’à la mise en place effective de l’Autorité de Gestion des Réparations en faveur des Victimes (AGRV) dans les régions de Bamako, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao, ont pris leurs distances avec ce supposé collectif. Dans une lettre adressée au Secrétaire Exécutif de l’AGRV, ces anciens responsables régionaux ont clairement exprimé leur désaveu et leur désolidarisation vis-à-vis de ce « Collectif des anciens de la CVJR ».
Co-signée par M. Ali GORO, ancien Chef d’antenne CVJR de Bamako ; M. Raul Dogodi DEMBELE, ancien Chef d’antenne CVJR de Ségou ; M. Ibrahima TRAORE, ancien Chef d’antenne CVJR de Mopti ; M. Mamadou TRAORE, ancien Chef d’antenne CVJR de Tombouctou ; et M. Lely Talibo MAIGA, ancien Chef d’antenne CVJR de Gao, la lettre exprime leur « profonde surprise » et leur « désaccord » par rapport à la déclaration publiée le 7 octobre 2024 sur les réseaux sociaux, intitulée « Corruption et Favoritisme » et attribuée à ce prétendu collectif.
« Nous ne reconnaissons pas ce dit ‘collectif’ et ignorions totalement son existence ainsi que ses intentions jusqu’à la publication de cette déclaration », précisent les anciens responsables régionaux dans leur lettre. « Nous désavouons formellement cette déclaration et affirmons que nous n’avons ni de près, ni de loin été consultés, informés ou associés à sa rédaction. »
Les signataires insistent par ailleurs sur leur engagement en faveur du processus de réconciliation nationale et de justice transitionnelle mené par les autorités. « En tant qu’anciens employés de la CVJR, nous ne mettrons pas un frein au processus de dialogue et de réconciliation nationale engagé par les plus hautes autorités. Nous restons disponibles pour apporter notre contribution, si nécessaire, aux efforts de l’État dans ce cadre », ont-ils souligné.
Les anciens Chefs d’Antenne concluent en réaffirmant leur entière disponibilité pour tout complément d’information relatif à ce dossier, et appellent à ne pas prêter le flanc aux tentatives de manipulation susceptibles de perturber le climat de réconciliation au Mali.
B D