Moussa Joseph Mara, expert-comptable de renom et ancien Premier ministre du Mali sous le gouvernement de l’illustre Ibrahim Boubacar Keïta (du 9 avril 2014 au 9 janvier 2015), continue de se démarquer par des actions empreintes d’un profond attachement à son pays. En tant que leader du parti YELEMA, « Le Changement », il a récemment réaffirmé sa volonté de renoncer à ses privilèges financiers d’ancien chef de gouvernement, au bénéfice de l’intérêt collectif, dans un contexte de crise économique sévère, marqué par une augmentation du coût de la vie et des coupures d’électricité fréquentes.
Le 2 août dernier, Moussa Mara a adressé une correspondance à la Primature, sous la direction du Premier ministre de la transition, Dr. Choguel Kokalla Maïga, dans laquelle il sollicitait le Directeur des Finances et du Matériel (DFM) de suspendre les paiements sur son compte. Par cette démarche, il manifestait son intention de soutenir les finances publiques en renonçant à ces versements, un acte significatif qui témoigne de sa solidarité envers le peuple malien en ces temps difficiles. Cependant, le mardi 10 septembre 2024, il a constaté qu’un montant de 700 000 FCFA avait été crédité sur son compte pour le mois d’août. Fidèle à son engagement, il a immédiatement reversé cette somme au Trésor public, illustrant ainsi son intégrité.
Ce geste a été corroboré par la réception d’un bordereau de remise de chèque à la Banque Malienne de Solidarité (BMS), qu’il a ensuite partagé sur sa page officielle Facebook. De plus, il a réitéré, dans une nouvelle lettre adressée au Premier ministre, sa demande d’arrêt définitif de ces paiements, affirmant que, même si l’État continuait à effectuer des versements sur son compte, il en ferait don au Trésor public. Ce comportement met en lumière une qualité rare sur la scène politique malienne : une intégrité inébranlable. Moussa Mara est reconnu pour son honnêteté et son amour indéfectible pour sa patrie.
En dépit des critiques formulées par certains détracteurs qui qualifient son initiative de populiste, Mara demeure serein, déclarant que « si un acte populiste peut contribuer à la reconstruction du Mali, il n’hésitera pas à l’entreprendre ». Dans une déclaration motivante, Mara a exhorté les dirigeants maliens à s’inspirer de son exemple en acceptant de réduire une partie de leurs salaires pour soutenir les finances publiques. Il a particulièrement évoqué les membres du Conseil National de Transition (CNT), dont les rémunérations atteignent près de 2 000 000 FCFA, en suggérant qu’ils pourraient abaisser leur salaire à 500 000 FCFA, une somme qu’il considère raisonnable dans le contexte actuel de détresse généralisée. Il a également mentionné le Burkina Faso comme modèle, où les membres du CNT ne perçoivent pas de salaire, mais bénéficient uniquement d’une immunité parlementaire avec une allocation d’environ 200 000 FCFA. De plus, Moussa Mara a encouragé le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, ainsi que le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, à renoncer à une partie de leurs salaires en signe de solidarité avec la population malienne.
Par cet acte patriotique et cet appel au sacrifice collectif, Moussa Mara prouve une fois de plus qu’il incarne une vision claire et une capacité à prendre des décisions audacieuses pour l’avenir du Mali. À travers son engagement, il se positionne comme une figure politique crédible et respectée, capable de jouer un rôle déterminant dans la gouvernance future du pays.
Issa Baradian TRAORE