Le Projet d’Appui à la Compétitivité de l’Économie Malienne (PACEM), a organisé mardi 03 septembre 2024, au Maeva Palace, une session de formation à l’endroit des acteurs privés au niveau décisionnel sur le partenariat public-privé. Cet atelier de formation était présidée par le Directeur Général Adjoint de la Dette publique, M. Fadéby DOUMBIA, en présence du coordinateur du Partenariat Public-privé, M. Issa Hassini Diallo, du coordinateur de PACEM, M. Sory Bamba et ainsi que les participants.
L’objectif général de cette session de formation vise à un partagé d’expériences sur le partenariat public-privé ; débattre les questions économiques, juridiques et certaines difficultés afin de chercher ensemble des solutions. Prenant la parole, le coordinateur du Partenariat Public-privé a d’abord salué les participants pour cet atelier et remercié la Banque Africaine de Développement (BAD) pour son accompagnement dans la réalisation du PACEM. Il a signalé que cet atelier est une occasion qui permettra de renforcer les capacités des acteurs du secteur Public-privé sur le Projet du PACEM. Il leur a invité de faire de bonnes propositions à l’issue de la formation. Quant au Directeur général adjoint de la Dette publique, cette session de 4 jours vise à outiller les acteurs du Partenariat Public-privé sur le Projet d’Appui à la Compétitivité de l’Économie Malienne. Il a aussi salué le partenaire du Projet pour les financements dans sa mise en œuvre. Rappelons que faut d’abord rappeler que le Projet d’Appui à la Compétitivité de l’Economie Malienne (PACEM) est destiné à contribuer à stimuler une croissance économique forte, inclusive, durable et créatrice d’emplois à travers la mise en place des conditions permettant l’amélioration de la compétitivité de l’économie malienne et le développement du secteur privé. Il s’agit plus spécifiquement d’apporter un soutien à la facilitation de l’investissement privé, à la mise en place d’un cadre de partenariat public-privé et à renforcer les capacités de transformation et d’exportation de la filière bétail/viande. Le PACEM est parfaitement aligné aux priorités du Cadre stratégique pour la Relance Économique et le Développement Durable (CREDD) 2016–2018 adopté en avril 2016. Il permettra de renforcer les institutions, les procédures et les compétences des acteurs publics et privés. Le Projet sera exécuté pour une durée de quatre (4) ans et se décline en deux composantes principales : (i) Soutien à la facilitation des investissements privés; et (ii) Appui des PME-PMI pour l’accès aux opportunités d’exportation. Le coût estimatif, hors taxes et droits de douanes, est de 11 millions d’UC.
Le but global du projet est de contribuer à stimuler une croissance économique forte, inclusive, durable et créatrice d’emplois à travers la mise en place des conditions permettant l’amélioration de la compétitivité de l’économie malienne et le développement du secteur privé. Les objectifs spécifiques du projet sont : (i) améliorer le climat des affaires; (ii) renforcer le cadre de Partenariat Public-Privé (PPP); (iii) améliorer le cadre des investissements en relation avec l’accès au foncier; (iv) renforcer les structures d’appui aux PME-PMI d’exportation; et (v) renforcer les capacités des PME-PMI de la filière bétail-viande pour l’exportation.
Les principaux bénéficiaires du PACEM sont : (i) les entreprises (petites et moyennes) du secteur élevage et de la filière bétail-viande qui bénéficieront d’un cadre institutionnel plus favorable à l’investissement et d’un soutien financier concourant à l’amélioration de leur compétitivité; (ii) l’État malien dans son ensemble, à travers le renforcement des capacités institutionnelles des structures en charge de la promotion des investissements privés et du cadre de partenariat public-privé; (iii) les acteurs non-étatiques, la société civile et le secteur privé seront également des bénéficiaires indirects du PACEM ; et (iv) l’ensemble des populations maliennes qui seront les bénéficiaires finaux indirects des effets positifs de l’accroissement du niveau d’investissements privés en termes de création d’emplois et d’amélioration des conditions de vie.
Alassane Cissé