Dans son communiqué rendu public le 24 juillet dernier et signé par son Président Aguibou Bouaré, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) se déclare fortement indignée par les attaques contre les populations civiles et leurs biens perpétrées le 21 Juillet 2024 dans le Village de Dembo Songo Anna, Commune de Dimbal, Cercle de Bankass, Région de Bandiagara. L’Institution nationale des droits de l’Hommes dans son communiqué s’incline devant la mémoire des disparu(e)s et souhaite prompt rétablissement aux blessé(e)s.
Face à ces attaques dirigées contre les populations civiles, et sur le fondement de la Constitution du 22 juillet 2023, du Pacte international relatif aux Droits Civils et Politiques, de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, et les Conventions de Genève relatives au Droit international humanitaire, la CNDH, dans son communiqué, a condamné avec la dernière rigueur. Elle rappelle à l’Etat sa responsabilité première de protéger les populations et leurs biens. Tout en recommandant au Gouvernement de poursuivre le renforcement des mesures de défense et de sécurité.
La CNDH invite les autorités à rechercher, identifier et traduire en justice les auteurs, commanditaires et complices de ces abus graves aux droits humains et au droit international humanitaire. Elle réitère son soutien aux Forces de défense et de sécurité du Mali dans la lutte contre les forces terroristes, en conformité avec les droits de l’Homme et le droit international humanitaire. Tout en invitant le Gouvernement et les Organisations humanitaires à prendre toutes mesures nécessaires en faveur des personnes déplacées internes. La CNDH a enfin invité les populations à plus de collaboration avec les Forces de défense et de sécurité. »Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée » conclut le communiqué.
Synthèse
AMTouré