Le Syndicat National des Banques, Assurances, Établissements Financiers (SYNABEF) a tenu vendredi 29 mars 2024, à son siège, un point de presse pour informer l’opinion publique nationale sur l’instrumentalisation des actions syndicales qui se fait sur les réseaux sociaux. Le point de presse était animé par le secrétaire général du SYNABEF, M. Hamadoun Bah en présence de certains responsables du syndicat.
D’entrée de jeu, le secrétaire général du Syndicat National des Banques, Assurance et Établissements Financiers, M. Hamadoun Bah est revenu sur ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Après leurs points de presse, le syndicat a l’impression qu’on est entrain d’instrumentaliser aujourd’hui à des fins inavouées leurs revendications et actions syndicales. Il dira que le syndicat tient donc à emboîter le pas à l’Association des Professionnels de Banques et Établissements Financiers (APBEF), qui a fait un communiqué pour dénoncer avec véhémence ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Selon lui, les raisons ne sont autres que pour créer la panique et entraîner une déstabilisation du pays. Il a signalé que cela n’est pas et de loin leur agenda. Il dira qu’en tant que syndicalistes, ils ont dit dans tous leurs communiqués de presse leur outil de travail. Ce sont des entreprises qui leur nourrissent et qui leur font vivre. Ils ont donc l’obligation de préserver cet outil de travail : « S’il n’y a plus de banques, d’assurances ou de microfinances, ou encore de commerce, il n’y aura donc ni travailleur et ni syndicaliste », a-t-il déclaré. Ils en sont conscients de cela et ils dénoncent sur ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Il a ajouté qu’ils dénoncent à tous ceux qui s’activent à cela. Car C’est une forme de tracte qui est en train de tourner sur les réseaux sociaux. « Les auteurs de ces tractes doivent être démasqués et punis conformément à la loi », à laissé entendre le secrétaire général du SYNABEF.
Avant de continuer que ce n’est rien d’autre qu’une tentative de déstabilisation du pays en instrumentalisant les revendications légitimes que le syndicat a demandé. Il a souligné que le préavis n’est même pas déposé et qu’ils sont en train de mettre déjà sur les réseaux sociaux des choses impensables en ciblant certaines banques ou en ciblant même le secteur bancaire. Il a signalé que ce point de presse a donc pour objectif d’élucider clairement leurs actions et se démarquer sur ce qu’ils voient sur les réseaux sociaux. Dans son intervention, le secrétaire général du SYNABEF dira que si le Mali s’écroule, ce serait pour tous les maliens. Il a rappelé que cette transition est la transition de tous les maliens même de ceux qui vont naître. C’est pourquoi au sein de la grande famille UNTM, le syndicat n’est jamais hasardé à rentrer dans les aventures inconnues. Pour Hamadoun Bah, la déstabilisation n’a jamais fait partie des agendas du SYNABEF. Il a souligné que ce préavis de grève peut-être levé et il suffit que leurs points de revendications soient examinés minutieusement et qu’on regarde ce qui est faisable et possible pour que cette grève n’aie lieu. Leur objectif n’est pas de la grève, mais plutôt qu’il existe des injustices que le syndicat a posé certaines situations qui méritent de solutions. Une fois que les choses soient rentrées dans l’ordre seulement, le SYNABEF fera appel à ses militants pour une Assemblée Générale au cours de laquelle il n’y aura plus de grève et le mot d’ordre serait levé. Pour le syndicat, il s’agira de suspendre le préavis de grève. Le secrétaire général a rappelé que le syndicat n’a pas vocation à déstabiliser ou encore remplacer un tel ou tel Directeur Général de banque à fortiori au niveau de l’Etat. Il a profité de son intervention pour annoncer de belles performances réalisées par les banques et Établissements Financiers courant cette année et ce qui prouve à suffisance que tout se porte bien au niveau de ces banques.
Alassane Cissé