La glace est un produit très prisé pendant le mois de ramadan. Elle est principalement utilisée durant ce mois pour le rafraîchissement et pour étancher la soif au moment de la rupture du jeûne. Mais, aujourd’hui, l’acquisition de cette substance reste un parcours de combattant aux heures de la rupture du jeûne sans compter sa cherté. Des consommateurs expliquent cette situation par le manque de la fourniture d’électricité.
À Bamako, si par endroit son prix reste inchangé, dans d’autres il a presque triplé. Certains se demandent à quel saint se vouer. C’est le cas de cette dame qui vit à Badalabougou. « La glace se fait rare mais son prix n’a pas augmenté. C’est toujours à 50 FCFA », nous dit-elle. Ce Monsieur affirme le contraire. « J’ai acheté un sachet d’eau glacé à 300 FCFA et c’était non négociable ». Cette ménagère se lamente. « J’ai fait du jus pour mon mari, faute de glace, il l’a bu chaud ».
À Gao et à Mopti, la situation est presque identique. Un sachet d’eau glacé peut coûter jusqu’à 500 FCFA. Et des fois, ce n’est que de l’eau avec un morceau de glace dedans, nous disent certains citoyens.
« Gao est plongé dans le noir depuis des jours, et la glace on en voit rarement », selon un habitant de la localité. Pour cette dame qui vit également à Gao « même si on en trouve, c’est cher, le prix peut atteindre jusqu’à 500 FCFA ».
Pour cet habitant de Mopti, « on trouve de la glace à Mopti à un coût abordable ». Mais pour cette ménagère de Mopti « même si on en trouve, le sachet n’est pas bien glacé. C’est comme si, on nous vendait de l’eau fraîche ». Ces citoyens sont unanimes que la fourniture normale d’électricité est la seule solution à ce problème. Mais jusqu’à quand, s’interrogent-ils.
Source : Studio Tamani