A cet effet elle a organisé un symposium sur les thématiques, à savoir : « La contribution de l’université à la promotion du patriotisme et à la consolidation de la souveraineté nationale au Mali » et « L’engagement patriotique au Mali : défis et perspectives »
Le 14 janvier 2022, le peuple malien dans une majorité écrasante a sorti pour marquer son attachement à la patrie. Depuis, ce jour, cet acte patriotique posé est resté gravé dans les annales de l’histoire nationale du pays. Pour que, cela soit resté inoubliable, une « Journée nationale de la souveraineté retrouvée » a été instituée. C’est le 14 janvier qui a été retenu par décret nº2023-001/PT-RM du 13 janvier 2023, par le Président de la transition, le colonel Assimi Goïta, pour être commémorée en guise reconnaissance au peuple souverain. Lequel a accepté est dans une logique de résilience, au nom de cette souveraineté.
L’université étant le temple de la connaissance et du savoir, n’a pas voulu rester en marge de cette commémoration. A travers l’Université des sciences sociales et de gestion de Bamako (USSGB) elle a organisé un symposium sur les thématiques, à savoir : « La contribution de l’université à la promotion du patriotisme et à la consolidation de la souveraineté nationale au Mali » et « L’engagement patriotique au Mali : défis et perspectives ». C’était ce lundi 15 janvier 2024, dans l’un des amphithéâtres de la Faculté des sciences économiques et gestion (FSEG).
La cérémonie d’ouverture de cette journée était présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Pr Bouréma Kansaye.
D’abord le recteur par intérim de l’ISSGB, Pr Anna Traoré dans son mots de bienvenue dira que cette rencontre fait suite à celle tenue le dimanche dernier à l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB) de Kabala. Elle était présidée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, en présence d’une foule nombreuse.
Poursuivant, Mme le recteur par intérim fera savoir que le Mali est certes indépendant depuis 1960. Mais force est de reconnaître qu’il ne disposait pas, depuis 2012, (date de l’intervention des forces étrangères), de pouvoir de décision réelle par rapport à la gestion de son territoire, de sa population, de sa politique interne comme externe, de sa sécurité et de son économie. C’est pourquoi, pour Pr Anna Traoré, il est normal de se poser les questions suivantes. Le Mali a-t-il perdu sa souveraineté à partir de 2012 ? Si oui, comment le Mali a-t-il perdu tout droit de décision souveraine, pratiquement sur tous les plans de la vie du pays ? Que faut-il faire pour consolider la souveraineté retrouvée ? Et Mme Anna Traoré d’ajouter que ces questions et beaucoup d’autres peuvent trouver leurs réponses à travers les thèmes retenus.
Quant au ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye, il a d’abord fait un rappel du contexte dans lequel cette journée a été instituée. Elle fait suite à une mobilisation générale du peuple malien, dans ces différentes composantes, contre les sanctions illégales, inhumaines et illégitimes de la CEDEAO et l’UEMOA imposées notre pays, le Mali. Par celle-ci, « le peuple malien a montré qu’il est en phase avec les autorités du pays, qu’il est un peuple souverain et seul habilité à accepter ou à rejeter les décisions prises par leurs gouvernants » a-t-il expliqué.
A noter que les deux thèmes, à savoir : « La contribution de l’université à la promotion du patriotisme et à la consolidation de la souveraineté nationale au Mali » et « L’engagement patriotique au Mali : défis et perspectives », ont été respectivement exposés par le Pr Nouhoum Salif Mounkoro de l’Université des sciences juridique et politique de Bamako (USJPB) et par le Pr Belco Ouologuem de l’ULSHB.
Diakalia M Dembélé